Les écologistes ont déjà fait savoir qu’il feraient leur propre liste. Les tensions avec le PCF, qui ne digère toujours pas le comportement de LFI durant les débats sur la réforme des retraites, vont sans doute le conduire à faire de même. Quant au Parti socialiste, il se scinde en deux entre les partisans d’Olivier Faure, soumis aux mélenchonistes, et ceux qu’ils ont appelé «les dissidents» représentés par Carole Delga et Bernard Cazeneuve.
Une liste commune sinon rien
Si cela semblait une bonne idée au départ pour sauver la gauche du naufrage, la Nupes a montré que LFI, les Verts, le PS et le PCF étaient bien trop différents pour coexister dans une même formation. Toutefois, refusant l’idée des différences idéologiques et le manque de stratégie commune, Mélenchon dira, dans le journal 20 minutes, que sans liste commune aux européennes, il est «possible» que la Nupes disparaisse mettant ça sur le dos des «diviseurs». Il expliquera que «la Nupes est en péril si elle n’est même plus un accord électoral. S’il n’y a pas d’union aux européennes, il n’y en aura pas non plus aux municipales. Pourquoi y en aurait-il une à la présidentielle?». Il ajoutera, s’adressant aux écologistes, «les petits intérêts de partis ont des limites».
Pourtant, Marie Tondelier, secrétaire nationale des Verts, qui dit continuer de soutenir la Nupes, avertit qu’il y a trop de différences pour faire une liste commune. Elle évoquera les désaccords sur «la Chine, l’Ukraine, la défense européenne». En arrière-plan, l’affaire Quatennens est encore dans toutes les têtes chez EELV. Pour le PS, qui officiellement est uni, c’est la question de l’Europe qui divise. Mélenchon indiquera à ce propos «Oui, nous sommes différents sur l’Europe». Les insoumis sont favorables à une désobéissance au cas-par-cas aux traités européens. Néanmoins, le leader de l’extrême gauche veut croire que la Nupes a «la possibilité d’être en tête, que tout le peuple voit qu’il y a une direction possible pour son futur». Il ajoutera «Qui peut vouloir rater l’occasion d’arriver en tête et d’envoyer un signal enthousiasmant à toute l’Europe?».
Des sondages qui contredisent Mélenchon tout en confortant l’idée première de la Nupes
Celle-ci est que la gauche dirige le pays et, dans le cas des européennes, qu’elle permette au plus grand nombre de candidats de la formation d’accéder au siège d’eurodéputé. Ainsi, si un sondage Ifop donne la Nupes en tête avec le RN avec 26% des voix, un autre, dirigé par Harris interactive, donne la gauche à 33% si elle présente des listes séparées.
Pourvu qu’il disparaisse lui aussi qu’il retourne au Maroc « l’état c’est moi » et surtout ne Mélenchon pas Les torchons avec les serviettes.
C’est le mélanchard qui doit disparaitre!!! Ainsi que les imbéciles qui le suivent!