Le ministre de la justice poursuit ses déplacements et les annonces qui vont avec. Jeudi 2 décembre, à Marseille, le garde des Sceaux a déclaré souhaiter «taper au portefeuille» les trafiquants de drogue. Gérald Darmanin a aussi réitéré sa demande de placer à l’isolement en détention «les 100 plus grands narcotrafiquants».
Les peines de prison «ne sont pas totalement dissuasives»
Le ministre de la Justice a déclaré vouloir «taper au portefeuille» les trafiquants de drogue qui ont «désormais» assez de moyens pour «corrompre» les agents pénitentiaires ou les menacer. Il affirmera ainsi vouloir mettre «les moyens contre le blanchiment d’argent». À l’issue d’entretiens au tribunal judiciaire de Marseille, Gérald Darmanin va souligner que «les peines de prison ne sont pas totalement dissuasives pour les plus grands délinquants (…), parfois condamnés à des dizaines d’années de prison sans pour autant arrêter leur trafic». Il donnera comme exemple «la confiscation des biens mal acquis, l’argent, les voitures, les biens immobiliers», en France comme à l’étranger. Le garde des Sceaux a aussi annoncé qu’il se rendrait «autour du 20 janvier» aux Émirats arabes unis, considérés par certains comme une base arrière des narcotrafiquants, afin d’«améliorer la coopération judiciaire».
Une loi existe déjà permettant la saisie des biens des trafiquants
Lors de sa conférence de presse devant le tribunal judiciaire de Marseille, Darmanin va expliquer que «cette question du blanchiment doit être la plus importante, car on peut faire mal aux trafiquants avant même leur condamnation». Il rappellera qu’«une loi existe, qui permet des saisies avant un jugement». Et d’ajouter: «Quand la criminalité organisée a assez de moyens pour avoir des réseaux téléphoniques parallèles, pour avoir des circuits de financement à l’étranger, pour pouvoir mettre de l’argent dans (…) l’immobilier, la restauration, (…) et pour pouvoir corrompre des agents ou les menacer, (…) nous sommes dans un point de bascule pour la République et nous devons collectivement nous réveiller».
Comme les grands patrons sont planqués à Dubaï, ou ont une planque au Parlement, au Sénat ou dans la haute administration, qui les protège de tout par copinage, il ne peut s’attaquer qu’aux petits.
Oui qu’il fasse ça , mais avant qu’il nous explique comment des OQTF jugés il y a des années sont toujours sur notre sol !! C’est pourtant pas difficile , jugement au tribunal , condamné a quitté le pays , une voiture qui l’attends a la sortie et direction aéroport ou port direction son pays , rien de plus simple !!