Philippe Poutou en meeting à Toulouse ©Wikimedia Commons
Deux lignes radicales dans un parti qui l’est tout autant
Cela rappelle beaucoup la conduite des écologistes depuis les premières structurations politiques. À chaque congrès, une nouvelle ligne apparaissait et exit les idéaux pour laisser place aux égos. La dernière fois qu’on a parlé du NPA, c’était pour informer les lecteurs que Poutou entamait une carrière dans le cinéma. Non pas en tant qu’acteur mais dans la production et la distribution de films. Celui-ci a admis, dans une interview relayée par Libération, que suite au congrès de dimanche 11 décembre, «la situation est intenable». Il explique qu’«on ne peut plus rester un parti avec deux lignes politiques différentes. Les luttes internes, autant au niveau organisationnel que politique, nuisent au parti. La séparation peut apparaître comme une solution».
Les révolutionnaires ont eu gain de cause
Comme expliqué plus haut, l’entourage de Poutou et Besancenot plaide pour une «gauche radicale qui peut travailler avec LFI». Il s’agit, en fait, de la survie de ce micro parti qui ne fait même plus campagne lors des présidentielles. Toutefois, mis en minorité, les deux leaders ont donc décidé de quitter le parti qui tient à conserver sa dimension révolutionnaire. Dans un communiqué digne des grandes heures de l’URSS, le NPA indiquera que «les quelques scissionnistes de la direction sortante ont fait le choix de tenter de faire exploser le parti au mépris du vote démocratique des militants et militantes». Il ajoute que «la situation nationale et internationale exige que les révolutionnaires resserrent leurs rangs et avancent des perspectives d’émancipation révolutionnaire pour le monde du travail et la jeunesse».
Enfin, le communiqué conclut en disant qu’«il n’y aura pas, comme le défend la France insoumise, de capitalisme à visage humain, ni de révolution citoyenne par les urnes. Nous réaffirmons la nécessité et la possibilité de construire un parti révolutionnaire, car faire reculer le patronat et à terme lui arracher le pouvoir, ne se fera pas par les élections». La messe est dite.
de toute façon poutout et besancenot ont une intelligence très limité et ford a viré poutout tandis que besancenot a ete gardé par la poste administration oblige !!! deux bon a rien qui ne cherche et ne vivent que dans le conflit !