Deux figures se sont distinguées dès le premier tour: le communiste André Chassaigne et la présidente sortante Yaël Braun-Pivet. Ils seront suivis de Sébastien Chenu pour le Rassemblement national. Il y avait six candidats en lice. Mais c’est bien la candidate Ensemble qui a remporté le troisième tour de ce scrutin.
13 voix d’écarts entre Braun-Pivet et Chassaigne
Au premier tour, c’est le candidat PCF André Chassaigne qui est arrivé en tête des votes avec 200 voix, devant Sébastien Chenu, RN, (142 voix) et Yaël Braun-Pivet, Ensemble, (124 voix). Ensuite, on retrouve le candidat de la Droite républicaine Philippe Juvin en 4e position (48 voix), puis Naïma Moutchou, Horions, 5e (38 voix) et Charles de Courson, LIOT, (18 voix) 6e et dernier du classement. Au second tour, Philippe Juvin et Naïma Moutchou vont se retirer de la course. On retrouvera donc André Chassaigne (Parti communiste), Sébastien Chenu (Rassemblement national), Yaël Braun-Pivet (présidente sortante de l’Assemblée) et Charles de Courson (LIOT).
Le second tour met en évidence les trois blocs de l’Assemblée. Braun-Pivet obtient 210 voix, Chassaigne 202, Chenu 143 et de Courson 12 voix. Il faudra ainsi un troisième tour pour qu’un candidat se dégage après le retrait de Charles de Courson. La candidate Ensemble obtiendra 220 voix, le communiste 207 et Chenu 141 voix. Yaël Braun-Pivet sera donc réélue à son poste de présidente de l’Assemblée nationale.
Comme pour les législatives, des alliances entre le 2ème et le 3ème tour
Il est paradoxal de voir LFI et ses alliés se dire «scandalisés» par les négociations entre les différents tours et parlant d’«alliance contre-nature». Pourtant, sans ce système, il n’y aurait ni communistes, ni écologistes à l’Assemblée. De plus, le nombre de sièges pour les élus NFP aurait été considérablement réduits. Pourtant, après «l’indignation» d’André Chassaigne après le résultat du vote final, c’est Sandrine Rousseau qui a expliqué étudier «tous les recours juridiques» pour faire annuler cette élection.
Quand il y en a une à dire, on peut faire confiance à Sandrine Rousseau, elle la dira et mieux l’arrangera à sa façon, pour que ça paraisse encore plus couillon. Marrant ces gens qui hurlent qu’ils sont démocrates mais veulent voler les économies des couillons qui eux travaillent et les entretiennent dans leur luxe. Des démocrates qui ne respectent pas les votes quand ce n’est pas eux qui s’engraissent un peu plus.