Jusqu’à présent, il y avait deux lignes qui s’affrontaient au sein des LR: celle d’Olivier Marleix, proche de Ciotti, et celle d’Aurélien Pradié. Il faudra désormais compter sur ce groupe emmené par Thériot, député de Seine-et-Marne. Des divisions qui rappellent la droite des années 90 avec une ligne plus dure incarnée par Ciotti, une plus classique, représentée par Pradié et donc, cette troisième composante, au centre-droit, qui regarde plus vers sa gauche que vers sa droite.
Le gouvernement fait ses comptes
Dans la Tribune du Dimanche, les auteurs soulignent que «le détricotage du texte du Sénat est évidemment la principale menace pour l’avenir de cette loi. Nous ne pourrons y apporter nos suffrages que si prévaut l’esprit du projet voté par le Sénat». Ils ajouteront que «la balle est désormais dans le camp du gouvernement», et de la «majorité présidentielle, son aile gauche en particulier». Pourtant, mardi dernier, Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée, s’était dit opposé à toute mesure de régularisation des travailleurs clandestins dans les métiers en tension, une mesure prévue à l’article 3, devenu 4 bis depuis son passage au Sénat, et a fait d’une réforme constitutionnelle sur le sujet un préalable à un accord avec LR.
Réformer l’article sans passer par une réforme constitutionnelle
Le groupe des 17 députés insiste sur la nécessité de modifier l’article 3. Ils jugent ainsi « le remarquable travail de la majorité sénatoriale». Ils estiment que le «nouvel article 4 bis est une réponse ferme qui ne crée pas un droit opposable» et préserve le «pouvoir discrétionnaire des préfets». Néanmoins, quant il s’agit de la réforme constitutionnelle, s’ils la jugent effectivement «nécessaire, elle ne «saurait justifier», selon eux, «rejeter des améliorations législatives concrètes, plébiscitées par la très grande majorité des Français, sauf à tomber dans des postures contraires au bien commun». Toutefois, un des auteurs rappelle que «cette lecture-là de dire c’est 17 pour, elle est objectivement erronée», prévient-il. En effet, avec ses 250 députés, la majorité espère le soutien des 21 élus du groupe LIOT. Mais, il lui manquera encore 18 députés pour atteindre les 289 voix de la majorité absolue.
« En effet, avec ses 250 députés, la majorité espère le soutien des 21 élus du groupe LIOT. Mais, il lui manquera encore 18 députés pour atteindre les 289 voix de la majorité absolue ».
Tiens, le gouvernement a besoin des voix du groupe LIOT, qu’il a traité par le mépris il y a pas longtemps… Vous n’avez pas honte
Quand aux autres manquants, dans le groupe LR, il y a assez de traites pour se vendre. Quel beau panier de crabes.
Vous voyez qu’il n’y a rien à attendre d’eux ? Sans arrêt en train de louvoyer pour attirer le maximum de français dans leurs filets et au moment où vous pensez enfin pouvoir compter sur eux, hop, c’est là qu’ils vous trahissent. Croyez-moi, vous avez toujours la même gauche et la même droite au pouvoir, ils n’ont pas changé et ne comptent pas le faire. Rien ne changera avec eux.