Déjà la semaine dernière, le mouvement d’ultra gauche La Jeune garde avait appelé à marcher sur le Palais Bourbon dimanche soir. Mercredi 10 juillet, alors que La France insoumise veut sa place dans la prochaine coalition de gauche, Manuel Bompard a été envoyé en service commandé sur les plateaux de télévision pour «éteindre» ce début d’incendie. Il a ainsi évoqué «une mauvaise interprétation» des propos de Quatennens.
L’extrême gauche vise spécifiquement les institutions de la République
Adrien Quatennens avait dû retirer sa candidature aux dernières législatives après le tollé provoqué par ses propos demandant aux femmes de voter pour lui. Dépourvu de tout mandat et n’ayant aucun poste officiel au bureau politique des insoumis, il s’exprime en tant que militant (très) proche de Mélenchon. Sur X, il écrira: «Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du #NouveauFrontPopulaire. Le seul souverain que la République connaisse, le peuple, doit le faire céder. Pourquoi pas une grande marche populaire en direction de Matignon?». Bien entendu, alors que LFI ne veut pas apparaître comme un parti extrémiste, ce commentaire apparaît comme dangereux pour ceux qui veulent Matignon à tout prix.
Manuel Bompard dans l’obligation de recadrer le poulain de Mélenchon
Chez nos confrères de LCI, le coordinateur national de la France insoumise expliquera: «Ce que dit Adrien Quatennens, et que je partage, c’est que le président de la République donne l’impression de chercher tous les moyens de ne pas tenir compte du résultat des élections (…) Oui, il doit y avoir les conditions d’une mobilisation populaire pour dire: ‘non monsieur le président de la République vous devez respecter le résultat des élections législatives». Et d’ajouter immédiatement après: «Si ça peut vous rassurer, la France Insoumise n’appelle pas à une marche sur Matignon».
Cependant, on peut s’interroger s’il n’y a pas des tentatives d’intimidation de la part de l’extrême gauche se servant d’une possible prise de « sanctuaire » de la République par la force. En effet, jeudi 11 juillet, Sophie Binet, patronne de la CGT, veut faire pression sur Macron pour qu’il nomme un Premier ministre issu du NFP. Elle ira jusqu’à plaider pour «mettre l’Assemblée nationale sous surveillance et appeler au respect du vote populaire».
Quatennens. attention, il y a des femmes qui travaillent à l’assemblée nationale, elles pourraient te préparer un petit comité d’accueil, et Dieu seul sait ce que peuvent faire des femmes en furie
tu risques de perdre une partie de ton anatomie,; et c’est pas ton gourou qui te sortira de là, car lui même bridé par sa chikouri.
En, tout état de cause le mac’ron vous a bien eu, aidé en cela par son marchepied le LR-UMP qui survit grâce à cela.
ils doivent respecter les urnes, les Français ont votés ils se sont fait avoir mais ils ont votés en plus soit disant la gauche a gagné alors ils cassent et veulent renverser le parlement ????????? qu’on m’explique merci
Avec ces extrémistes nous risquons de connaître » Les heures les plus sombres «