IPour rappel, les termes anglais «woke» ou «wokisme», littéralement «être éveillé», ont d’abord été utilisés par les mouvements afro-américains voulant dénoncer les injustices sociales. Toutefois, très largement déviés de leur sens premier, ces termes sont devenus péjoratifs aujourd’hui outre-Atlantique, y compris au sein d’une partie de la gauche. Ils représentent un excès de militantisme à l’égard des revendications de minorités et des injustices sociales, notamment chez les groupes LGBT.
«Le wokisme est devenu une politique de censure»
Si cette idéologie a fait des ravages dans le contexte économique et social aux États-Unis, elle a pourtant été fortement importée en Europe par la gauche y voyant un moyen de rallier les jeunes, les LGBT et les immigrés. Si Rima Abdul Malik épousait complètement le wokisme, Dati est tout son contraire. Elle expliquera ainsi qu’elle veillera en tant que ministre de la Culture à ne pas «soutenir» ces tenants de la «déconstruction». Elle ajoutera immédiatement: «Je suis pour la liberté de l’art et de la création, je ne suis pas pour la censure». Cependant, «je suis très sensible, et c’est un combat, à la lutte contre les discriminations» que mène ce mouvement, mais «je trouve que le wokisme est devenu une politique de censure», a-t-elle indiqué.
Revenir sur les décisions prises par son prédécesseur
Sur le plateau de CNews, Dati a expliqué qu’elle allait réunir «la semaine prochaine les directeurs régionaux de l’action culturelle. Et je leur demanderai de veiller à ce qu’on soutienne la liberté de création, et de ne pas soutenir ces nouveaux censeurs». Et de rappeler sa ligne: «Lutter contre les discriminations, les déterminismes sociaux, c’est un combat. La culture, ce n’est pas la déconstruction, ce n’est pas l’effacement. Je ne serai pas quelqu’un aux côtés des censeurs».
Un seul mot: BRAVO!…
S’attaquer au wokisme et une absolue nécessité pour la survie de notre civilisation.