Olivier Dussopt, ministre du Travail ©Alamy Images
Un texte présenté la veille de Noël
Vendredi 23 décembre, malgré les préavis de grèves des contrôleurs de la SNCF et d’Air France, Olivier Dussopt, ministre du Travail, a envoyé aux partenaires sociaux le projet de décret sur la nouvelle réforme de l’assurance chômage, qui prévoit qu’avec un taux de chômage sous les 6%, contre 7,3% actuellement, la durée d’indemnisation soit réduite de 40% et non de 25%. Selon un document dévoilé par l’agence AEF, consulté par Le Figaro, la fiche de présentation du décret précise que «les conditions d’application de cette disposition sont renvoyées à un décret en Conseil d’État pris après concertation» avec les syndicats.
Toutefois, tout le problème est là. Selon les partenaires sociaux, cette nouvelle disposition n’a pas été discutée en amont avec eux. Ils expliquent que le ministre du Travail avait vaguement évoqué la possibilité d’un durcissement, mais en cas de chômage inférieur à «5%», soit le niveau auquel on peut parler de «plein-emploi».
Une nouvelle source de conflit dans une rentrée sociale qui s’annonce très dure
Jean-François Foucard, secrétaire confédéral de la CFE-CGC, dira que «faire ça en catimini un 23 décembre prouve qu’ils n’ont pas la conscience tranquille». Côté CGT, c’est Denis Gravouil chargé des négociation sur ce dossier qui enfonce le clou. Pour lui, «Le gouvernement s’assoit un peu plus sur le paritarisme. C’est inacceptable».
Au niveau politique, la gauche ne décolère pas. Olivier Faure, patron du PS, estime que c’est «le gouvernement du père fouettard! La 1ere réforme de l’assurance chômage a déjà diminué de 16% en moyenne l’indemnisation (et jusqu’à 50%). Maintenant la baisse de 40% de la durée d’indemnisation!».
le principe de la gauche est de distribuer l’argent public, en puisant dans les poches de ceux qui travaillent.
L’indemnité chômage doit permettre de faire le lien entre un job perdu et un autre retrouvé: voila pourquoi elle existe. Elle devrait représenter en net :75 % du dernier salaire brut
puis au bout de 6 mois être dégressive: 5% tous les 6 mois pour atteindre au bout de 3ans 55,1%
l’indemnité ne tiendrait compte que du salaire sans inclure les primes. le minimum serait le RSA.
Pendant cette période, les chômeurs pourraient être appelé n’importe quel jour ouvrable pour effectuer des tâches d’intérêt général; une rémunération selon la tâche serait versée en sus. les stages seraient inclus dans cette période sans indemnité supplémentaire.
Un compteur temps travaillé serait incrémenté pour bénéficier d’une autre période de travail pour éviter les habitués du chomage. Dès 18 ans , il sera possible d’avoir ces 3 ans, mais pour toute période de chomage ce compteur sera débité; pour le créditer à nouveau il faudra travailler: 8 heures travaillée donnera 1 jour crédité a concurrence de 3 ans.
L’indemnité sera calculée en fonction du niveau du compteur:
si compteur à 3 ans : 75% du brut en net
si compteur reste 1 an:61% du brut en net par exemple
Ainsi on protège les gens travailleurs, et on incitent les autres au travail
Il y a combien de chômeurs de trèèèèèèèès longue durée en France, sans parler de ceux qui viennent d’arriver et qui par miracle bénéficient directement de tous les avantages sociaux et financiers, alors que beaucoup de Français n’ont que le minimex. Moi personnellement, je trouve cette mesure juste. Combien de chômeurs refusent du travail car ils ne gagneront que 200 euros en plus par mois, combien de « chômeurs et ou malades » touchent leur prime et travaillent en plus. Combien de « Français présumés » n’ont JAMAIS travaillés et pourtant ils vivent bien sur le compte du gouvernement. A savoir que l’argent du gouvernement, c’est les taxes que payent ceux qui se crèvent au boulot, ceux qui ne seront jamais malades, ceux qui ne chômeront jamais et qui toucheront une retraite ridicule après 40 ans de boulot.
Ils sont bien les syndicats avec leurs discours, on devraient les payer au niveau de la prime de chômage. Pas sur qu’ils seraient content.
C’est tout à fait ça