Les tractations entre les socialistes et l’Élysée ne sont pas du tout du goût de Jean-Luc Mélenchon. Alors que le PS se dit prêt «à gouverner», il semble surtout qu’il est enfin prêt à s’affranchir du joug des insoumis. Les consultations à l’Élysée se poursuivent mais, après avoir tenté la droite, les proches d’Emmanuel Macron laissent échapper qu’il serait prêt à essayer un gouvernement de gauche. De plus, si La France insoumise a refusé de le rencontrer ce lundi, ce n’est pas le cas des Écologistes ni des communistes. Ainsi, pour la première fois depuis la création de la Nupes, les insoumis se retrouvent mis à l’écart des tractations par leurs alliés du bloc des gauches. Dimanche 8 décembre, Mélenchon va dénoncer la «méthode brutale» du chef de file socialiste Olivier Faure.
Mélenchon comprend que le NFP n’est pas LFI
Dans deux entretiens donnés aux journaux espagnol et italien El Pais et La Reppublica, le leader des insoumis dira: «Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front populaire». Lui qui n’est pas élu va estimer que «Faure ne décide pas tout seul». Et d’ajouter que «nous (les insoumis, NDLR) avons été mis devant le fait accompli». Il dénonce ainsi la «méthode extrêmement brutale» et «personnelle» d’un Olivier Faure qui «veut être Premier ministre pour la gauche alors que son parti à fait 1,67% à l’élection présidentielle» de 2022. En effet, depuis la chute du gouvernement Barnier, l’autoritarisme de Jean-Luc Mélenchon ne semble plus faire recette auprès de ses alliés. Ces derniers montrent qu’ils souhaitent s’affranchir de cette main-mise de l’extrême gauche et leurs alliés islamo-gauchistes.
Une menace qui reste lettre morte
Jean-Luc Mélenchon se veut menaçant envers le PS: s’ils forment un gouvernement avec le bloc central voire, pire, avec la droite, alors «le Nouveau Front populaire continuera sans eux», préviendra Mélenchon. Mais rien n’est moins faux puisque le NFP est composé de quatre forces à l’Assemblée: LFI, PS, les Écologistes et le PCF (ou GDR). Or, Marine Tondelier et Fabien Roussel se sont largement rapprochés d’Olivier Faure pour laisser LFI avec sa base islamiste assumée. Pour le leader insoumis, «cette propagande qui répète sans arrêt que la gauche doit s’entendre avec la droite est dangereuse. Elle produit des gouvernements prêts à vendre leur âme au diable pour durer». Et d’ajouter que «nous appliquons notre programme sans compromission. La démocratie, ce n’est pas le consensus!».
Les pauvres bougres de socialistes sont tellement heureux d’exister qu’ils risquent de ne pas tenir compte de la menace Mélenchon. Le réveil sera difficile quand on reviendra aux affaires courantes.
La soupe est bonne, ils frétillent tous devant le salaire attaché au poste, incapables d’organiser quoi que ce soit : hauts fonctionnaires ils ignorent tout de la vie normale et même du travail ! (c’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont en politique)