Jordan Bardella, président du RN ©Alamy
Les deux grands vainqueurs de la stratégie de la diabolisation du RN sont bien Macron et Mélenchon. Ce dernier peut d’ailleurs se vanter d’avoir réussi à s’emparer de la plupart des grandes villes, à commencer à Paris où son groupe a réalisé un véritable raz-de-marée.
Un effondrement des projections de sièges pour le Rassemblement national
Si le parti de Marine Le Pen reste en tête des intentions de vote, il ne peut espérer que 210 à 240 sièges après le second tour. Pour rappel, au soir du 1er tour, ce chiffre grimpait à 270 élus. La logique du passage de triangulaires à duels a été lourde de conséquences pour le RN. Pourtant, il continue de s’imposer comme le premier parti de France. En effet, face à lui, se trouve le Nouveau Front populaire, dirigé par Mélenchon. Cette alliance réunit six partis de gauche qui n’ont pas grand-chose en commun. Ou plutôt si, une seule pour cinq d’entre eux: voir le leader des insoumis quitter le champ politique. Pourtant, ce sont bien ses tactiques dignes de l’URSS qui ont permis au cartel des gauches de faire un bond spectaculaire lui permettant d’obtenir jusqu’à 200 sièges à l’Assemblée.
Macron rattrape son retard mais comment gouverner avec une telle Assemblée?
Si les Républicains s’effondrent avec une estimation entre 25 à 45 sièges, la macronie reprend des couleurs attendant l’obtention de 95 à 125 élus dimanche prochain. Toutefois, si l’ancienne Nupes avait 149 députés, la nouvelle version pourrait en avoir jusqu’à 200 élus. Certes avec moins d’insoumis et plus de socialistes mais il faudra bien gouverner d’une façon ou d’une autre. Tout semble porter à croire que Macron se dirige vers un gouvernement très à gauche mais où Macron aura la main sur la nomination du Premier ministre s’il parvient à un accord entre son camp et celui de Mélenchon. Le concept de «tous contre le RN» a une nouvelle fois fonctionné, quitte à laisser l’Élysée à Marine Le Pen en 2027. Effectivement, rien ne semble arrêter sa progression dans l’électorat français.
Source: Enquête Ifop-Fiducial pour Sud Radio, LCI et Le Figaro du 4 juillet 2024
Eh bien tant pis pour les français. Ils auront ce qu’ils méritent et, bien entendu, dans un an tout le monde râlera et jurera « au grand jamais » qu’il n’a voté pour LNFP. Les français sont incorrigibles. Ils ont encore laissé passer leur chance.
il n’y a pas de déni, pas de victoire, juste une assemblée qui reflète ce que veulent ou ne veulent pas les français…
Comme quoi la propagande de l’extrême gauche fonctionne encore.
C’est un total déni de démocratie, ont se moque du vote et de la volonté du peuple.
Peut-être que les électeurs auront un sursaut patriotiques demain dans l’isoloir …… ????
À condition en effet de continuer à vouloir brader la France, entretenir voleurs, violeurs, chouffeurs dealers et leurs tueurs à gages. Pourquoi pas après tout Sandrine Rousseau l’a bien dit les Français sont riches on va puiser dans leurs économies…
La victoire du NFP contre l’extrême droite du RN est tout à fait possible le dimanche 7 juillet!