L’événement est annuel et nous savons que le chef du Kremlin y tient beaucoup. Il veut un lien «direct» avec ses compatriotes. Toutefois, si le studio est à Moscou, les journalistes russes, mais aussi étrangers, sont invités à poser leurs questions au président de la Russie en direct.
Poutine rappelle que c’est Macron qui a mis un terme aux relations entre les deux pays
Tout d’abord, le président russe a tenu à rappeler «les relations de travail» qui avaient eu lieu auparavant entre les deux chefs d’État, tout en insistant sur «un agenda international intense aussi bien dans nos relations bilatérales que dans les relations internationales». Mais, Vladimir Poutine a voulu insisté sur le fait qu’à un moment donné «c’est le président de la France qui les arrêtées».
À la question de savoir quelles seraient les conditions qui rendraient à nouveau possible les échanges avec Emmanuel Macron, le président russe a répondu : «Si la France est intéressée, nous répondrons. S’il n’y a pas d’intérêt, nous nous en passerons. (…) Nous ne déclinons pas les contacts, mais si les pays européens et notamment le président français ne veut pas nous parler… si c’est non, c’est non, comme on dit chez nous. En revanche, s’il y a un intérêt, alors nous sommes prêts».
La réélection de Poutine à la tête de la Russie va obliger Macron à revoir ses positions
En effet, Vladimir Poutine a annoncé sa volonté de se représenter à l’élection présidentielle de 2024 en Russie. S’il est réélu, il pourra se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036. Par conséquent, l’Élysée doit revoir sa copie concernant ses relations avec le Kremlin. Une situation de tension n’est pas souhaitable ni d’un point de vue géopolitique, ni d’un point de vue économique.