Au-delà de leurs conditions de travail, ils veulent surtout dénoncer la dégradation du service public de la santé et la dangerosité que cela représente pour les patients. Une publicité dont se serait bien passé le gouvernement qui, malgré des discours qui se veulent rassurant, poursuit sa politique de fermeture de lits voire de services.
Des situations qui mettent la vie des patients en danger
Sur cette vidéo, on voit une file interminable de brancards stationnée devant la porte des urgences de l’hôpital de Perpignan. Les images ont été filmées samedi 30 septembre et publiées, dans un premier temps, sur la page Facebook du syndicat CGT SDIS 66 avant d’être reprises par les médias. Cette vidéo soulève de lourdes questions. On constate que même ceux censés être prioritaires attendent des heures avant de voir leur patient être pris en charge.
Sur France Info, Christophe Garcia, pompier et membre du CGT SDIS 66, expliquera que «ce ne sont pas les personnes lambda qui se rendent par elles-mêmes aux urgences, ce sont des personnes qui ont besoin d’être prises en charge rapidement». Il faut préciser aussi que, si on voit «l’embouteillage» à l’extérieur, cela ne signifie pas que ceux qui sont à l’intérieur du service des urgences sont pris en charge.
Le cri d’alarme des pompiers ne date pas d’hier
En effet, durant l’été dernier, Christophe Garcia prévenait déjà le préfet des Pyrénées-Orientales que «les équipes de secouristes attendent régulièrement entre 15 et 30 minutes, voire exceptionnellement plus d’une heure pour une prise en charge par l’infirmier d’accueil et d’orientation». Depuis, la situation s’est encore dégradée. De plus, il poursuit en expliquant que ce temps d’attente se fait avec les pompiers qui, par conséquent, ne peuvent pas retourner sur le terrain.
Louis Alliot, maire RN de Perpignan, inquiet aussi de cette situation, a dénoncé dans un communiqué «les dysfonctionnements des urgences, et le fait que les pompiers ne peuvent plus assurer leur travail de secours correctement, ce qui est gravissime». Malheureusement, Perpignan n’est qu’un exemple parmi tant d’autres et, pour l’instant, le gouvernement n’a pas réagi à l’alerte donnée par les pompiers.
et pendant ce temps la , pour nos tetes tout va bien (pour eux evidemment!)!
« On constate que même ceux censés être prioritaires attendent des heures avant de voir leur patient être pris en charge. ». Ceci n’est applicable que pour les sans dents de Hollande, pour les fainéants, les riens, les gaulois réfractaires, enfin tous ceux qui contestent casserole 1er. Si jamais il avait besoins de ces services, je doute que cette crème de population au budget élastique parce qu’accaparant nos impôts mais déficitaire quand même de 12 millions d’euros, attende plus de 10 minutes. Bande de parasites à 2700 euros la bouteille de vin, pendant que le petit français saute un repas tous les jours.
Comment est devenue notre médecine. Avec leur « droit » ou leur devoir de réserve quand les pompiers se fâchent c’est que ça doit être plus que grave.
En attendant ils ne peuvent plus retourner pour d’autre urgences