Hôpitaux publics : « Nous sommes confrontés à un risque imminent de perturbation des services médicaux« , prévient Rémi Salomon. Le représentant des médecins du CHU français s’inquiète du manque de personnel soignant dans les hôpitaux publics.
« Nous sommes confrontés à un risque imminent de perturbation des services médicaux », a déclaré Rémi Salomon, président de la réunion des présidents de la commission médicale, ce jeudi, alors que les hôpitaux publics sont au bord d’une explosion du manque de personnel soignant, comme à Bordeaux, les patients sont « accueillis par des bénévoles ». « Il manque des lits et un manque important d’infirmiers pour faire fonctionner les blocs opératoires. Sans oublier le manque de médecins urgentistes pour gérer les urgences », prévient Rémi Salomon.
Manque de personnel dans les hôpitaux
Ce n’est pas nouveau. Nous parlons depuis longtemps que nous traversons une période difficile à l’hôpital. On parle beaucoup des services d’urgence ces jours-ci. « L’accouchement est difficile dans de nombreux endroits. Les risques liés à l’accès aux services médicaux sont imminents, » confie le président de conférence des présidents des commissions médicales d’établissement de CHU. « Quand je dis risque imminent, c’est déjà arrivé, et en été, c’est-à-dire pendant la période des fêtes, ça peut empirer. «
Alors la situation est-elle pire que lorsque le Covid-19 est arrivé il y a deux ans ? « C’est paradoxal car on a vu à quel point les hôpitaux et le système de santé dans son ensemble ont joué un rôle dans cette crise du Covid-19, et c’est quand même quelque chose. C’est incroyable de voir tous ces acteurs de la santé de l’hôpital de la ville mobilisés et en force pour faire face à l’afflux de patients. On sait quoi faire, on s’organise. C’est un travail passionnant que j’adore. Tous les ambulanciers paramédicaux que j’ai rencontrés adorent le travail et nous sommes très dévoués. Nous sommes prêts à donner beaucoup, mais il y a des limites à donner. »
Pendant la crise du Covid-19, tous les Français ont vu l’importance des hôpitaux. « Nous avons investi beaucoup d’argent pour couvrir tous les retards. Nous avons rattrapé quelques retards. Au bout d’un moment il y a une pénurie d’infirmières parce que les conditions de travail et les salaires ne suffisent pas. »
Probablement des dizaines de milliers d’emplois manquent en France dans l’hôpital public. Chaque hôpital a des lits fermés en raison d’un manque de personnel. En conséquence, 10 %, 15 %, 20 % ou plus des lits sont fermés en raison d’un manque de personnel. Cela peut être plus important en Ile-de-France en raison du coût de la vie pour les ambulanciers. Il y a aussi un manque d’infirmières pour gérer le bloc opératoire et un manque de médecins urgentistes pour gérer les services d’urgence.
Pour le spécialiste de la médecine, « ce dont j’ai très peur et que j’observe en ce moment, c’est une sorte de désengagement. Là, il y a épuisement et manque de reconnaissance. Alors, au bout d’un moment, les gens disent : ‘Je préfère me protéger, protéger ma vie de famille, ma vie personnelle. Je ne peux pas m’épuiser comme ça tout le temps. C’est un métier passionnant mais exigeant. Il y a de fortes restrictions : travail de nuit, travail le week-end. Pour une nuit, pour les infirmiers, c’est un supplément de 1 euro par heure et 10 euros par nuit. C’est ridicule ! La rémunération obligatoire n’est pas assez payée. C’est la première étape que doit franchir le prochain ministre de la Santé. »
Sans augmenter tous les salaires en même temps, il faudrait des revalorisations en urgence. C’est vraiment impératif. Dans certains endroits, il est nécessaire de raccourcir les vacances. De courtes vacances peuvent être nécessaires pour remplir l’horaire de disponibilité. Les urgences ont vu l’ensemble du système de santé dysfonctionnel. « Mais il y a également tout un travail en amont à faire. En l’occurrence les soins infirmiers dits irréguliers, qui sont majoritairement pris en charge par le médecin de ville, et également pris en charge par l’hôpital lorsque le médecin de ville ne peut pas s’en occuper. La médecine urbaine est en difficulté dans de nombreux endroits. Il n’y a pas assez de médecins. Il y a des pénuries médicales et les gens vont à l’hôpital le moment venu. Pour assurer la continuité des soins, tout le personnel soignant de la ville et de l’hôpital doit être impliqué.' »
» La situation nous oblige à imaginer des zones sans médecins. Difficile d’imaginer que dans un pays comme la France, il y aurait des lieux où l’accès aux soins n’est plus possible. Je pense qu’il y aura une réglementation nécessaire. «
Réintégrer les soignants suspendus avec plates excuses + salaires non versés + indemnités. Faire des économies en supprimant les cadres de santé qui ont fleuris un peu partout, ne servent pas à grand chose, ne vont jamais au feu et dont certains ne sont même pas capable de faire des plannings cohérents. Ma fille travaille dans un grand hôpital, il y a un tas de gens grassement payés à rien foutre, beaucoup trop, il serait temps de les remplacer par des soignants qui s’occupent des malades.
👍 oui, reintegrez déjà vos soignants, le vaccin protège des cas grave pas de la transmission !
vous ne raconter que des conneries tout le monde soignant a etais bien augmente dites moi quel est le corps de metier qui a une augmentation de 161 euros net mensuel surtout pas dans le prive d ou je ne plein pas ce monde de soignant
Renée, ce que vous dîtes est très juste.
Le manque d’aides- soignant(e)s et d’infirmier(e)s n’est pas seulement dû à la rémunération et à la difficulté du travail (qui ne sont pas moindres dans le privé et qui existent dans tous les segments du monde employé), c’est, depuis la loi Territoires, Hôpital… de Bachelot que l’augmentation « considérable « des cadres hospitaliers (multipliés par 3 à 4 en si peu d’années ) qui rend invivable l’Hôpital surtout si on ne leur lèche pas les bottes. C’est surtout un problème d’ambiance et autrefois c’était sympa.
dans certains hopitaux les médecins specialisés font de grosses erreurs qui entrainent la mort à qui doit on faire confiance
Depuis de nombreuses années les infirmières, les médecins urgentistes tirent la sonnette d’alarme concernant le service public. les gouvernements successifs ont contribué à son démantèlement.
Nous devons tous nous rassembler pour le faire savoir.
Sans rentrer dans le cadre de complotiste et non complotiste qui n’a que pour objectif de nous diviser. Idem concernant le choix d’un bouc émissaire en montrant du doigt les personnes les plus fragilisés. Mobilisons nous pour un changement véritable sur un programme qui tient compte de l’état actuel :
1 votez pour l’union de gauche
2 je vous attends dans la rue avec les manifestants,
3 prenez vos responsabilités, mairie, député(e)s
Un exemple des mensonges de Macron
Le nucléaire : indépendance énergétique et non polluant
– 260 mines d’uranium avaient vu le jour en France la plus rentable produisait 1,5 kg pour une tonne de minerai
340 millions de tonnes de déchets radioactifs et de boues stériles en France, des cours d’eau pollués etc.. Je ne vous parle même pas des déchets des centrales nucléaires et le cout pharamineux de leur future enfouissement à BURE (entre 25 et 35 milliards d’euros)
Ariva qui est la société privée livrant l’uranium en France achète actuellement l’uranium au Kasastan
30 % dépendant de la Russie et au Mali. La société française a diminué les taxes versées à l’état du Mali qui par ce fait n’assure pas correctement la sécurité des employés dans les mines et pollue par les mêmes déchets la terre, les cours d’eau du Mali, mettant les habitants en danger.
En France des chercheurs du CNR travaillent sur l’énergie Osmotique, avec la construction d’une centrale prochainement sur l’estuaire des bouches du Rhône. Personne en parle , pour cause : pas besoin de gaz, de charbon, de pétrole, de vent, de soleil….. l’investissement moins cher que les centrales nucléaires et surtout l’indépendance énergétique….
Renseignez vous …..
si les gens avaient mieux votés on en serais pas la maintenant et elisabeth borne ce n’est pas une bonne chose donc en juin empêché la majorité a macron qui n’a rien a foutre de la france il l’endette avec tout ces étrangers qui ne paient rien et le français voit ses revenus diminuer pour engraisser les fénéants qui touchent de l’argent et n’ont aucun intèrêt a travailler c’est là ou le bas blesse il faut changer tout ça
Déjà commencer par arrêter de recevoir en urgence des cas qui n’en sont pas sous le motif que c’est gratuit ! Ceux là prennent la place des VRAIS cas urgents !
Entendu en pleine pandémie un mec des hôpitaux se plaindre à cause de la pandémie de ne pas pouvoir opérer les patients du cancer , non pas par compassion pour ceux qui attendent l’opération ,(bien que leur compassion je n’y crois pas ) non il se plaignait de la perte financière qu’engendrait l’absence de ces opérations ! Surtout quand l’on sait que 70% des cancers n’évolueraient pas s’ils n’étaient pas opérés ! Histoire de gros sous ! LAMENTABLE ! Tant que la santé des gens reposera sur le fric , souvent au détriment des malades , la situation ne pourra qu’empirer !
Tout d abord il faut être médecin pour parler de la nécessité où non d une opération. Lorsque vous aurez fait 12 ans d’études vous pourrez parler et je ne vous souhaite pas d’avoir un cancer. Par ailleurs il y a un double jeu de l’état qui n’augmente pas le nombre de spécialistes pour le concours d’internat. Il n’augmente que le nombre de Generalistes ce qui contribue à une pénurie de médecins specialistes depuis des décennies.
Quant à l’argent que gagne les médecins je le pense justifié eu égard aux responsabilités qu’ils ont et aux années d’études durant lesquelles ils ne sont quasiment pas remuneré. Ils commencent réellement à cotiser à 30 ans. Je ne vois pas de gens s’offusquer de ce que gagne des footballeurs incultes qui ne savent que taper dans un ballon.
Tout à fait d accord avec vous
Pourquoi dans votre article ne parlez vous pas de la cause principale de cette pénurie qui est la suspension des soignants non vaccinés? Ces soignants étaient insuffisamment rémunérés déjà avant la crise sanitaire et pourtant ils ont fait front, ils étaient sur le terrain, ont été applaudis avant d’être virés. Ceux qui sont restés ont endossé le travail supplémentaire et maintenant ils craquent.
Oui on commence a voir des choses aberrantes aux urgences emmené par les pompiers il faut attendre huit heures en Loire atlantique et repartir chez soi sans avoir vu un médecin!!si macron n’avait pas suspendu des médecins et si le ministre de la santé avait fait son travail nous n en serions peut être pas à ce point.
Idem pour l’ H.A.,D. Maintenant ils virent les malades sous de faux prétextes car ils n arrivent pas à assurer les tournées de soins
Lamentable et merci notre cher président et son incapable de ministre de la santé