
Gérald Darmanin ©Capture d'écran TF1
Lors de sa visite à la prison de Condé-sur-Sarthe, dans l’Orne, le ministre de la Justice a exprimé sa vive indignation face aux activités proposées aux détenus de la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, pour célébrer la Saint-Valentin. Il a notamment fustigé les séances de massage, les initiations à la danse country et les ateliers de yoga organisés dans l’établissement pénitentiaire. Pour le garde des Sceaux, il est «hors de question d’avoir des activités ludiques qui choquent tous nos concitoyens et qui me choque profondément». Ces déclarations font suite à une polémique grandissante, relayée par des surveillants qui dénoncent le contraste entre ces initiatives et les conditions de travail de plus en plus précaires au sein des prisons françaises.
Massage, danse country et ateliers de yoga pour les détenus
Les surveillants pénitentiaires, eux-mêmes confrontés à des moyens insuffisants, se sont insurgés contre ces distractions offertes aux détenus. Dans La Dépêche du Midi, un représentant syndical a souligné l’ironie de la situation. Il affirme qu’en février, «quatre surveillants en formation ont dû payer leur repas, faute d’un budget nécessaire». «Nos familles, comme tous ceux qui vivent avec un Smic, aimeraient aussi profiter d’activités gratuites», a-t-il ajouté. Ce constat de manque de moyens a été repris par d’autres membres du personnel pénitentiaire, qui ont exprimé leur incompréhension face à ces initiatives. «Je trouve ça choquant qu’un violeur, qu’un kidnappeur puisse bénéficier de ça», a asséné un surveillant syndiqué de la maison d’arrêt de Seysses. Pour Darmanin, cette situation reflète des dysfonctionnements au sein de l’administration pénitentiaire.
Darmanin, au gouvernement depuis 2017, découvre la situation
Dans les colonnes de La Dépêche du Midi, le garde des Sceaux expliquera: «J’ai vu qu’un certain nombre d’habitudes avaient été prises avant mon arrivée place Vendôme. J’ai passé depuis cette semaine un certain nombre de messages de fermeté». Ce dernier a précisé que les activités offertes aux détenus seraient désormais strictement limitées aux «activités scolaires, à la langue française, à l’activité autour du travail et à l’activité sportive à l’intérieur de la prison». Cette déclaration intervient dans un contexte où d’autres activités en prison ont déjà fait polémique par le passé. En août 2022, la prison de Fresnes avait été le théâtre de courses de karting, une initiative qui avait également provoqué l’indignation des responsables politiques. À l’époque, Éric Dupond-Moretti, alors ministre de la Justice, avait estimé que «la lutte contre la récidive passe par la réinsertion, mais certainement pas par le karting».
Ouais , c’est un peu choquant , mais des activités pédagogiques , sur la citoyenneté , voire du droit ne seraient pas tout fait à inutile dans le cadre d’un éventuel projet de réinsertion . En plus celà fait intervenir des professionnels éducatifs voire de l’enseignement . Il parait qu’il y en a trop et qu’on veut en licencier , n’est ce pas monsieur l’ancien ministre de la justice et premier ministre ! Ah oui c’est vrai il a aussi fait des bétises , mais lui c’est un super citoyen , un passe droit : un bracelet électronique et qui garde tout ses privilèges acquis : habitat , chauffeur , retraite confortable … Dans de telles conditions , vive la loi ! Il y est même gagnant ,il a le temps d’écrire des livres qui se vendent super bien . Vive le scandale ça me met devant les caméras , ça me « Karchérise » , je démultiplie mon égocentrisme et en plus je gagne de l’argent . La naïveté est parfois un bon moyen de déformer et d’utiliser le bon sens …
J’espère que le directeur de cette prison sera mis au placard sans recevoir d’indemnités, c’est affligeant et intolérable quand je dis que c’est le club Med je ne me trompe pas et surtout il faut que le ministre pose des conditions…..
Quelle honte ! 🙁
Mais qui organise cela ?
Le dirlo muté aux kerguelen ! 🙁