L’IESH a été fondé à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, devenue Musulmans de France). Elle gravite dans l’orbite de la confrérie islamiste des Frères musulmans considérée comme organisation terroriste par l’Arabie Saoudite. L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) de la Nièvre, qui forme des imams, est soupçonnée de ne pas avoir déclaré des financements à hauteur de 300.000 euros en provenance, notamment, du Qatar. Anne Lehaître, procureure de la République de Nevers, a estimé que les perquisitions avaient été «fructueuses».
Le problème du financement étranger des structures islamiques
Selon une information fournie par nos confrères de France Télévisions mercredi 4 décembre, une «grosse opération policière de perquisitions» a été menée le même jour au sein des locaux de l’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) de la Nièvre, qui forme des imams. Cette information a été confirmée par la procureure de la République de la Nièvre. Une source proche du dossier s’est confiée à France Info. Elle a indiqué que les perquisitions menées dans cet établissement l’ont été dans le cadre d’investigations sur des soupçons de «non-déclaration de financements» en provenance notamment du Qatar, à hauteur de 300.000 euros. Depuis la loi de 2021 consacrée à la lutte contre le séparatisme, la déclaration des financements provenant de l’étranger est obligatoire.
Un important dispositif policier mis en place lors des perquisitions
En effet, toujours selon la même source, si des policiers ont été mobilisés pour sécuriser l’opération, celle-ci a nécessité une cinquantaine d’agents de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). De plus, des policiers de la sous-direction de l’anti-terrorisme (Sdat) étaient présents en observation, avec leurs collègues des services territoriaux de la police judiciaire. Anne Lehaître, la procureure de la République de Nevers, n’a pas souhaité donné trop de détails sur l’enquête en cours. Elle précisera à nos confrères que les investigations ne faisaient que «débuter». Celles-ci concernait «des infractions financières qui entrent dans la catégorie du blanchiment». La magistrate a toutefois souligné que «l’opération de perquisition a été fructueuse».
Et ça les étonne ? Combien pour LFI ?
Oui, on peut se demander quels sont les gens qui bénéficient de cette manne financée en majorité par les revenus de trafics en tous genres …..? Ce n’est pas pour rien que l’islam est de plus en plus présente et puissante en France et que certains sont plus que sympathisants …, à commencer par le pouvoir en place qui semble fermer les yeux et en tout cas pas très réactif pour éradiquer les trafics et la criminalité ….