Celui-ci date du 7 mars et il fait le constat alarmant de l’état du centre hospitalier de sa commune. Au point où l’édile dévoile que «nous (les élus de la ville, NDLR) donnons désormais consigne à nos agents municipaux, contactés par nos concitoyens, de déconseiller fortement à nos habitants de se rendre aux urgences de l’hôpital de Châteauroux».
La missive affirme que «des patients n’ont pas mangé pendant deux jours»
Alors que Gil Averous est aussi le président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Châteauroux, il ne peut faire que le constat de son impuissance devant le délabrement du service des urgences de sa ville. «Nous croulons sous les plaintes de patients, mécontents des conditions d’accueil et de traitement de leurs proches, allant jusqu’à nous affirmer que des patients n’ont pas mangé pendant deux jours» écrira l’édile (DVD) à la directrice de l’Agence régionale de santé du Centre-Val de Loire. Il dénoncera un «délabrement inédit» des urgences du centre hospitalier de Châteauroux au point où il invite ses administrés à se rendre à l’hôpital d’Issoudun ou à celui de Limoges, situé à plus d’une heure de route.
Une mise en cause directe de l’ARS et de la direction de l’hôpital
Le maire castelroussin n’aura pas de mots assez durs pour pointer du doigt ce qu’il estime être la mauvaise gestion du centre hospitalier. «On ne peut pas continuer à comptabiliser les gens qui meurent faute d’avoir été bien diagnostiqués et pris en charge» dénoncera-t-il. S’il a réitéré ses propos récemment sur BFMTV, cela aura permis d’inquiéter suffisamment l’ARS pour déclencher une visite dans les jours qui ont suivi. Celle-ci a donné lieu à la rédaction d’un rapport visant à «améliorer l’accueil des patients aux urgences».
voila un poste qui va bien avec le profil du sieur varan, il apprendra ce que c’est que se travailler dans un environnement qu’il a mis en place pour les autres.