Il a précisé durant son intervention que ces attaques avaient visé «des établissements type bars, autour du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne» et «des institutions et des représentants d’Israël à Paris». De plus, «deux personnes originaires de Gironde (…) avaient [aussi] prévu de passer à l’attaque pendant les JO».
Une parfaite sécurité durant la période des Jeux
Olivier Christen a ajouté que «tous ceux qui ont projeté ces attentats ont été interpellés, ça a conduit à cinq mises en examen», dont celle d’«un mineur». Toutes les personnes incriminées sont aujourd’hui incarcérées, a-t-il indiqué. Le procureur national antiterroriste a salué le «défi relevé» par «la police et la justice française» à l’occasion de ces Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur démissionnaire, avait écrit dès dimanche soir sur X: «Après les Jeux olympiques qui se sont déroulés dans de parfaites conditions de sécurité, les Jeux paralympiques de Paris 2024 s’achèvent sans aucun incident». Pour rappel, 45.000 membres des forces de l’ordre avaient été mobilisés pour les JO et 25.000 pour les Jeux paralympiques.
Une menace islamiste omniprésente
Le procureur national antiterroriste a rappelé que la «menace djihadiste représente 80% des procédures» diligentées par le parquet national antiterroriste. Olivier Christen a tenu à souligner qu’«au premier semestre 2024 il y avait eu à peu près trois fois plus de procédures» de ce type que sur la même période sur l’année précédente. Si le magistrat met en avant le «contexte géopolitique», il soulignera aussi «la reconfiguration, notamment en Afghanistan», de l’organisation terroriste État islamique. Il a d’ailleurs insisté sur le «rajeunissement très notable des personnes mises en cause dans les faits de terrorisme». Et de conclure: «Daech n’a pas disparu, et diffuse de la propagande qui a un impact sur la population», et tout particulièrement sur les mineurs qui y sont «très sensibles».
C’est tellement facile à dire !