
Brigitte et Emmanuel Macron à L'Élysée ©Wikimedia Commons
L’organisation non-gouvernementale (ONG) Transparency International a publié, le 11 février, son indice de perception de la corruption pour 2024. Elle révèle ainsi une chute significative de la France, désormais classée 25e, soit cinq places de moins que l’année précédente. Il s’agit de son pire classement depuis 2011. L’ONG évoque une «dégradation alarmante et inédite de la situation française», mettant en lumière des risques croissants de perte de contrôle face à la corruption dans le pays.
Une accélération spectaculaire depuis l’arrivée de Macron au pouvoir
Cette chute place désormais la France au même niveau que des nations comme les Émirats Arabes Unis (23e) ou les Bahamas (28e). Transparency International pointe du doigt plusieurs affaires politico-judiciaires marquantes depuis 2017, où 26 ministres ont été impliqués dans des scandales judiciaires. Parmi les cas notables figurent la mise en examen de Richard Ferrand, alors président de l’Assemblée nationale, les poursuites pour prise illégale d’intérêts contre Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, ou encore l’ouverture d’une enquête pour faux témoignages visant Aurore Bergé, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Ce ne sont que quelques exemples. Ces cas ont contribué à ternir l’image du gouvernement et à fragiliser la lutte contre la corruption. L’ONG dénonce aussi l’implication de figures politiques dans des affaires telles que le procès des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN) et l’affaire du «financement libyen» de la campagne présidentielle de 2007. Selon les auteurs du rapport, ces scandales témoignent d’un «affaiblissement des principes d’exemplarité au sein de l’exécutif». L’ONG critique aussi l’impunité persistante de trop nombreuses personnalités politiques malgré l’ampleur de ces affaires.
Corruption et «pratiques corruptives»
Le rapport évoque également des «pratiques corruptives» révélées par des événements comme le scandale des eaux en bouteille, où des liens entre entreprises et politique ont été mis en lumière, illustrant la concrétisation de ces pratiques dans la gestion publique. Transparency International appelle à une réponse ferme et immédiate de l’exécutif face à cette crise, notamment par des réformes structurelles. L’ONG recommande notamment de renforcer les moyens du Parquet National Financier (PNF) et d’imposer aux parlementaires, membres du gouvernement et leurs conseillers de rendre publics leurs rendez-vous avec des groupes d’intérêt (lobbies). Alors que la corruption semble s’installer durablement dans la sphère politique française, Transparency International met en garde le gouvernement. L’ONG pointe une situation qui nécessite des mesures radicales pour éviter une dérive incontrôlable.
Je suis d accord avec vous mais vous oubliez les affaires du parlement européen (6 millions d euros) triste monde👎👎
Rien d’étonnant et ce n’est pas une surprise ! 🙁
Vu les impots qui augmentent, les taxes, les prix… et les services publiques qui diminuent partout…
Notre pays est GANGRENE par la corruption ! 🙁
ils ont même essayé d’interdire l’ONG ANTICOR !
CQFD…
C’est certain que le Macronard ne lutte pas contre la corruption puisqu’il l’entretien…..
C’est arrivé en URSS pourquoi ça n’arriverait pas dans un pays qui entretient autant d’élus et de fonctionnaires ?