Elle avait alors porté plainte. Toutefois, ces menaces ne s’arrêtent pas et elle a annoncé mardi, chez nos confrères de CNews, qu’elle venait de déposer une quatrième plainte pour «menaces de mort». De plus, nous avons appris que le gouvernement n’a jamais donné de «réponse» à l’élue iséroise concernant les actions à mener dans ce quartier.
Marie-Hélène Thoraval se sent «ignorée» et pas «soutenue»
Interrogée dans la matinale de la chaîne d’informations, la maire de Romans expliquera: «Je me sens tellement peu soutenue que je me sens vraiment ignorée parce qu’on n’a pas eu de réponse. Je dis « on » parce qu’on est plusieurs à penser la même chose. C’est une situation et une appréciation largement partagées». Elle a poursuivi en rappelant que «Madame Borne avait fait une annonce disant qu’elle allait confier une mission, notamment une réflexion auprès du garde des Sceaux et du ministre de l’Intérieur. Je sais qu’ils ont été bien occupés. Pour autant, je n’ai rien vu venir».
Pour rappel, reprenant les mots du ministre de l’Intérieur, Marie-Hélène Thoraval avait dit qu’«à l’ensauvagement, il faut des réponses qui correspondent à ce niveau de délinquance». C’est à la suite de cette déclaration qu’elle avait été menacée sur les réseaux sociaux et par téléphone. Elle avait alors déposé sa première plainte pour «menaces de mort par décapitation».
La réponse du gouvernement sera de dissoudre des groupuscules d’extrême-droite
Nous nous souvenons qu’un groupe de 80 jeunes gens, très majoritairement mineurs et inconnus des groupes de l’ultra-droite, avait défilé dans le quartier de la monnaie peu après le meurtre de Thomas. C’est alors que Gérald Darmanin avait annoncé la dissolution de trois groupuscules d’extrême-droite «pour éviter une escalade vers un scénario de guerre civile». Pourtant, et ses services et les journalistes enquêtant sur ce milieu avaient expliqué qu’il ne s’agissait que d’un groupe de mineurs agissant en «électron libre» et ne représentant aucun danger.
Cependant, les habitants du quartier de la Monnaie avaient manifesté contre les propos de la maire, tandis que des individus de ce groupe avaient appelé à une manifestation pour demander «justice pour Thomas». En effet, ils protestaient contre les condamnations des militants ayant défilé à Romans-sur-Isère. En attendant, la maire de Romans se retrouve seule face à un quartier au bord de l’implosion et est menacée d’être décapitée.
« Madame Borne avait fait une annonce disant qu’elle allait confier une mission, notamment une réflexion auprès du garde des Sceaux et du ministre de l’Intérieur ». Rien ne sera fait.
Ne vous fiez surtout pas à ces deux personnes, qui ont affirmé et qui affirment qu’il n’y a pas d’insécurité en France, la preuve, ils gardent les policiers chargés d’assurer leur sécurité, donc ils mentent.
Je suis sûr que si cette maire colle une paire de claques à l’un de ces anges de la monnaie, la plainte de ce dernier sera aussitôt reçue et fera le tour des médias.