Il indique, chiffre à l’appui, que deux millions de personnes du troisième âge vivent sous le seuil de pauvreté. Les auteurs pointent plus spécifiquement les femmes de plus de 60 ans et les personnes vivant seules. Ils veulent aussi attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’isolement encore plus fort que cette situation financière vient créer.
La pauvreté touchait 10,6% des 65-74 ans en 2022, un peu plus en 2023
C’est un chiffre en constante augmentation mais qui a bondit en 5 ans. En effet, il était de 7.5% en 2017 contre près de 11% en 2023. Le rapport annuel de l’association Les Petits frères des pauvres a été publié lundi 30 septembre et concerne l’année 2023. Le chiffre fourni correspond aux personnes âgées de 60 ans et plus «qui vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, un niveau relatif fixé à 60% du niveau de vie médian». C’est à dire des personne qui touchent soit 1216 euros par mois pour une personne seule, soit 1824 euros pour un couple. Les auteurs de l’étude, très détaillée, indique que 18.8% des personnes âgées vivant seules connaissent la pauvreté contre 6.4% de celles qui vivent en couple.
Les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes
Il s’agit surtout d’une question d’époque où, parmi les précédentes générations, les femmes ne travaillaient pas ou avait des carrières «hachées» pour suivre leur mari ou des temps partiels pour s’occuper des enfants et du foyer familial. Ce qui a pour conséquence des pensions de retraite très faibles. Le rapport indique aussi que 40% des personnes concernées de privent de partir en vacances, d’aller au restaurant, limitent grandement leur déplacement et 26% se refusent d’inviter des proches. Il est à noter que, malgré une situation financière très difficile, les seniors concernés ne touchent aucune aide et affirment aussi être mal informés sur leurs droits. À cela s’ajoute les difficultés qu’ils rencontrent pour faire des démarches en ligne.
Les fonctionnaires qui se font élire et se cramponnent à la bonne place, sans perdre leur statut, dirigent le pays et font tout pour leurs confrères fonctionnaires. Le pauvre couillon qui a passé sa vie à entretenir ce modèle des Chevaliers du Fiel, lui, n’a pas la fabuleuse retraite des entretenus ! Il doit se la payer et entre ce que lui demandent les caisses, ponctionnées elles mêmes par la fonction qui se dit publique, et bouffer, déjà pendant ses années de boulot, il choisit de bouffer. Et sa retraite est minable alors qu’il a entretenu des feignasses.