Le Lycée Averroès a décidé de saisir de le Conseil d’État. Pour rappel, pour justifier sa décision, le préfet du Nord avait soulevé que l’établissement, privé sous contrat, effectuait des enseignements «contraires aux valeurs de la République». S’appuyant sur des notes du Renseignement, il avait soutenu, le 24 janvier devant le TA de Lille, que le lycée «véhiculait une doctrine séparatiste».
Sur la forme, le tribunal administratif confirme la décision du préfet
Dans un communiqué, les magistrats lillois ont expliqué qu’«il n’y a pas lieu de maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État jusqu’à ce que la décision de résiliation de ce contrat, prise par le préfet du Nord, soit examinée par les juges du fond». Pour le tribunal, les éléments mis en avant par la préfecture sont réels et fondés. Ainsi, la décision du juge administratif indique tout d’abord que le lycée s’est opposé «sans motif suffisant à un contrôle inopiné du CDI prévu le 27 juin 2022», et que d’autre part, les enseignants citent, comme source pour les cours d’éthique musulmane, un livre prônant la peine de mort en cas d’apostasie.
«Des doctrines manifestement contraires aux valeurs de l’enseignement privé sous contrat»
Devant le TA de Lille, l’avocat de la préfecture, François Pinatel, avait mis en avant une «adhésion matériellement établie» de l’établissement scolaire Averroès «à des doctrines manifestement contraires aux valeurs que doit véhiculer l’enseignement privé sous contrat d’association». Le préfet par intérim, Louis-Xavier Thirode, avait aussi soulevé que le lycée était «très lié à la mouvance des Frères musulmans et à l’UOIF».
800 élèves sont concernés par cette décision. Le lycée, qui représente 400 élèves, avait ouvert en 2003 grâce au soutien de l’UOIF, devenue depuis Musulmans de France et issue du mouvement des Frères musulmans. La France venait de voter l’interdiction du voile dans les lieux scolaires. L’avocat du groupe scolaire a annoncé avoir aussi saisi le Défenseur des droits faisant peser que cette décision portait «une atteinte disproportionnée à la liberté d’enseignement exercée par le lycée Averroès».
Je serai curieux de savoir si en ouvrant une école française chez eux, je recevrai des subventions, cela m’étonnerai beaucoup. Vu qu’ils sont en France, ils n’ont qu’a étudier comme chez nous et si ils veulent apprendre comme chez eux, pas de problèmes, retour dans leurs bleds et basta. Tu vis en France, tu étudies comme en France, tu respecte nos traditions et notre mode de vie et si pas d’accord, ouste, dehors, fou le camps rentre chez toi.
Une très bonne chose , s’ils veulent apprendre comme chez eux , qu’ils ou elles y retournent !! Marre de ces subventions données a ces guignols qui ne font que semer la zizanie dans notre pays !!