
Manifestation du samedi 22 mars 2025, Paris ©Capture d'écran France 3
La mobilisation contre l’extrême droite, organisée à l’appel de La France Insoumise (LFI) et de nombreuses organisations de gauche, a rassemblé environ 91.000 manifestants à travers la France, dont 20.000 à Paris. En comparaison avec d’autres rassemblements organisés par la gauche sur ce thème, on peut parler d’un véritable échec quant aux attentes des organisateurs. Cette manifestation, qui se voulait une démonstration de force «contre la montée des idées nationalistes», a cependant révélé un certain nombre d’ambiguïtés et de contradictions dans son message. En effet, une fois encore, les manifestations ont été le théâtre d’une exposition sans complexe des islamistes où il n’y avait essentiellement que des drapeaux palestiniens et ceux des insoumis. La foule a scandé des slogans à l’encontre de la police, de l’État et des Juifs. Aucun élu sur place n’interviendra, certains iront jusqu’à soutenir de tels discours.
Il sera très peu question de l’extrême droite
Dès le début du rassemblement, place de la République à Paris, les slogans et les revendications se sont diversifiés bien au-delà de la simple opposition à l’extrême droite. Des pancartes affichant «Nous sommes la nouvelle France» côtoyaient des banderoles de soutien aux migrants, des drapeaux palestiniens, libanais, kanaks et algériens, tandis que le drapeau tricolore français était absent des défilés. Parmi les figures présentes dans le cortège figuraient le rappeur Médine, des élus de LFI, du Parti Socialiste (PS), du Parti Communiste Français (PCF) et d’Europe Écologie Les Verts (EELV), ainsi que la militante décoloniale Assa Traoré mais aussi Rima Hassan, reconnaissable à son keffieh porté en bandoulière. La manifestation, initialement conçue comme un rassemblement contre l’extrême droite, a rapidement pris une tournure plus radicale, mêlant revendications sociales, dénonciation du gouvernement et soutien à diverses causes islamistes.
De violentes tensions avec les forces de l’ordre
Au fil de la journée, les tensions ont progressivement monté entre de nombreux groupuscules d’extrême gauche et les forces de l’ordre. Des slogans tels que «Policiers, enculés !» ont été scandés. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, a justifié la mobilisation en dénonçant une «offensive réactionnaire contre les étrangers et leurs enfants, contre les musulmans» et en appelant à la «riposte». Toutefois, la présence de certains groupes radicaux et d’éléments hostiles à Israël a suscité des interrogations sur la véritable nature du mouvement. Sur le boulevard Beaumarchais, à Paris, des manifestants ont arraché des affiches représentant des otages israéliens enlevés par le Hamas, affirmant que «le problème, c’est le sionisme». Une séquence qui illustre l’ambivalence du discours porté par une partie des manifestants, qui sous prétexte d’une opposition à l’extrême droite en profite pour cracher sa haine de la France, de la police et des Juifs.
En fin d’après-midi, la situation a dégénéré en affrontements violents avec les forces de l’ordre. Jets de pavés, bouteilles en verre et fumigènes ont visé les CRS, qui ont répliqué par des charges et des tirs de grenades lacrymogènes. Ces heurts ont conduit à la dispersion de la manifestation, laissant derrière elle des rues jonchées de détritus et de graffitis. Sur la place de la Nation, ultime point de rassemblement, des militants continuaient à brandir des banderoles, tandis qu’une militante communiste distribuait des tracts sur lesquels on pouvait lire : «Que la France crève, crève et recrève». Un épilogue de plus en plus classique pour une manifestation qui, censée s’opposer à la haine et au repli identitaire, a fini par vomir sa haine sur un pays qui donne le droit de manifester en toute liberté.
Il me semble me souvenir que la gôôôche, jadis, en restait à Voltaire, qui n’était pas d’accord avec quelqu’un, mais se disait prêt à le défendre, pour le laisser s’exprimer. Cette idée semble bien oublié et de nos jours c’est plutôt ce bon Joseph et son copain momentané Adolph qu’ils suivent et il faut faire taire et au besoin massacrer celui qui ose avoir des idées différentes des leurs. Ils ont rassemblés tous les ennemis du pays et depuis 1939 les défendent et au besoin sabotent pour eux. Ce ne sont plus des « porteurs de valises » maintenant ils portent des malles !
Entièrement d’accord avec vous !!! En d’autres circonstances, cela pourrait prêter à rire : « des fascistes protestant contre le fascisme » ! Quelle pitié, que ces pauvres ahuris incultes et bornés ……! La plupart d’entre eux ne savent même pas contre quoi ils militent exactement, ils sont antitout par principe et parce que le gourou l’a dit.
Mais quand va t-on dissoudre cette secte et mettre ses « chefs » en prison, Mélenchon en premier ??? Il y a URGENCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si il y a des chefs c’est qu’il y a des naïfs et naïves qui se laissent influencer facilement comme dans toutes les sectes……, je les apelle les bénêts ou les couillons…..
Dernièrement encore, je ne sais plus quelle petite génie pleurnichait on avait arrêté un affreux fasciste : il avait des drapeaux bleu blanc rouge… quand à cet « affreux nazillon » viticulteur qui voyant débarquer dans sa vigne Sandrine Rousseau lui a dit qu’au lieu d’être là elle devait aller faire la soupe (et qui va passer en justice pour ça), je me demande si à ce point ça reste de la naïveté ou ce n’est pas plus grave comme couillonnade !