À la lecture du verdict par le président du tribunal, le prononcé des peines est bien supérieur aux réquisitions du parquet. Dans la salle d’audience, Mickaëlle Paty dira se sentir seule face aux familles et aux proches des accusés venus en nombre et assis tout prêt d’elle. Le magistrat n’a pas fini de dire les peines quand une femme se lève et criera: «c’est parce que toute la journée, elle était en boucle sur BFM!». «Elle», c’est Mickaëlle Paty qui était l’invitée de la matinale d’Apolline de Malherbe. Les gendarmes sont nerveux, ils voient le public être fortement agité et regarder avec insistance la sœur de Samuel Paty. Les militaires vont alors décider de faire sortir la jeune femme par d’autres sorties. Elle comprendra plus tard qu’elle a été «exfiltrée» du tribunal.
Une salle d’audience en ébullition
Vendredi 20 décembre, en début de soirée, le verdict tombe. Les accusés sont condamnés à des peines bien plus lourdes que ce qu’avait réclamé le parquet de Paris. Mickaëlle Paty s’en était émue à de nombreuses reprises. Parmi eux, le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui qui sera condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir lancé la campagne de haine contre Samuel Paty. Quand le président du tribunal lui demandera s’il a bien compris la sentence, l’islamiste répondra: «Oui. J’ai compris que vous avez pris une décision politique, sans courage». La salle s’électrise et tous les regards se tournent vers la sœur du professeur décapité. Les gendarmes, eux aussi, constatent une ambiance électrique dans la salle d’audience et craignent pour la sécurité de la jeune femme.
Les militaires font faire quitter le tribunal à Mickaëlle Paty
Sans rien lui expliquer, les forces de l’ordre vont se rapprocher de la jeune femme et l’un des militaires va lui dire: «On va vous faire sortir par une autre porte». Elle se lève et suit les gendarmes qui vont la conduire à travers un dédale de pièces et d’escaliers qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Une fois à l’extérieur, elle comprend qu’elle vient d’être «exfiltrée» du tribunal. Paradoxe de la situation, Mickaëlle ne pourra pas répondre aux questions des journalistes sur les peines prononcées. Pourtant, ce sont bien les avocats et les proches des accusés qui vont pouvoir s’exprimer sans limite pour dire tout le mal qu’ils pensent de ce verdict.
je suis entièrement d’accord avec toi
Pauvre Samuel et pauvre soeur !
Justice a été rendue…
Perso, j’aurais mis perpète à tous ces gens avec déchéance de nationalité et retour au bled après 30 ans mini !