
Manifestation pour Boualem Sansal, Paris, 25 mars 2025 ©Capture d'écran Youtube
Mardi 25 mars 2025, une manifestation de soutien à l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis novembre 2024, a réuni environ 700 personnes place Édouard Herriot à Paris. Organisé par le Comité laïcité République (CLR), l’événement a vu la participation de nombreuses personnalités politiques, notamment Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, et Gérard Larcher, président du Sénat. Des figures telles que Gabriel Attal, ancien Premier ministre, Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, et Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée, étaient également présentes. Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement National à l’Assemblée nationale, et Éric Zemmour, président de Reconquête!, ont assisté au rassemblement, bien que sans prendre la parole. Très rapidement, le public remarquera que la gauche va briller par son absence, hormis quelques figures du PS et du PCF.
L’extrême gauche fait figure de relais du pouvoir algérien
L’absence remarquée de représentants de La France Insoumise et des Écologistes a suscité de nombreuses réactions. Arnaud Benedetti, président du comité de soutien, a critiqué ceux qui «tergiversent, doutent, se font les relais des hiérarques algériens» au sein de la classe politique française. Bruno Retailleau a également dénoncé ceux qui ont refusé de voter une résolution au Parlement européen pour demander la libération de Boualem Sansal. Il fait référence ici notamment à Rima Hassan, élus insoumise, qui a voté contre une demande de libération de l’écrivain franco-algérien.
Les drapeaux du Hamas plutôt que le drapeaux tricolore
Alors que le verdict est attendu prochainement dans le procès de Boualem Sansal, le ministre de l’Intérieur a qualifié les dix ans de prison requis par le parquet algérien de «condamnation à mort». Gérard Larcher a souligné que, sans mobilisation, l’écrivain ne serait pas libéré, tandis que Yaël Braun-Pivet a appelé l’Assemblée nationale à se mobiliser pour tous les Français détenus arbitrairement. La manifestation s’est conclue par une interprétation de «La Marseillaise», témoignant de la solidarité envers Boualem Sansal et de l’engagement en faveur de sa libération. La députée Renaissance Constance Le Gripp, à l’initiative de la résolution, estime que «certains auront peut-être un jour devant eux leur conscience à examiner». Même des anciens compagnons de route de Mélenchon, comme Georges Kuzmanovic, s’étonnent de l’absence de cette gauche qu’ils ont si longtemps défendue. Celui-ci dira à nos confrères de Valeurs Actuelles: «Nous sommes en face de l’Assemblée nationale, rien ne les empêche de se joindre à nous, même au dernier moment, mais ils sont tous absents !».
Les escrolo avec lfi (le fion islamiste) absents !
Plus rien ne nous étonne de ces 2 partis à dissoudre…