
Image d'illustration ©Assemblée nationale
Ces textes, portés par Annie Vidal et Olivier Falorni, seront discutés en commission des affaires sociales avec l’audition des ministres concernés, Catherine Vautrin et Yannick Neuder. Le Premier ministre François Bayrou a souhaité cette scission pour permettre un vote différencié sur chaque texte, malgré l’opposition de certains membres du camp présidentiel, dont Yaël Braun-Pivet, qui préférait un texte unique. Les débats promettent d’être intenses, notamment autour de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie sous conditions strictes.
Distinguer les soins palliatifs et l’aide à mourir
La proposition de loi sur les soins palliatifs, largement consensuelle, devrait être adoptée sans difficulté. En revanche, le texte sur l’aide à mourir suscite déjà des controverses. Il prévoit des conditions strictes pour l’éligibilité, telles que l’âge minimum de 18 ans, la résidence en France, et une affection grave et incurable provoquant une souffrance insupportable.
Le député LR Thibault Bazin estime que ce texte ne respecte plus l’équilibre initial du gouvernement, tandis qu’Olivier Falorni espère obtenir une majorité de suffrages. Les votes solennels sont prévus pour le 27 mai, avec une liberté de vote accordée par les groupes politiques, ajoutant à l’incertitude du résultat.
Garantir une fin de vie «digne et respectueuses»
Le débat sur la fin de vie est relancé à l’Assemblée nationale après une interruption de dix mois. Les deux propositions de loi reprennent les éléments du projet initial, avec des ajustements pour répondre aux critiques. Le texte sur l’aide à mourir inclut des critères précis pour éviter les abus, mais certains députés redoutent un déséquilibre par rapport au projet initial.
La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, insiste sur la nécessité de garantir une fin de vie digne et respectueuse de l’autonomie des individus. Les discussions en commission des affaires sociales se poursuivront les 10 et 11 avril, avant le vote final prévu en mai.
Il ne devrait y avoir aucun texte à voter, cela regarde que le concerné et c’est à lui à choisir et à lui seul……
Bien sûr que c’est difficile. c’est un sujet personnel et surtout intime. Qui a le droit de décider quand et comment je vais mourir ? ça ne regarde que moi. Si je n’ai pas envie de vivre couché comme un légume pendant des mois voire des années je n’ai pas le droit ? On veut m’obliger à vivre du moment que je ne souffre pas ? Et le côté moral ? Si déjà on laissait mourir les personnes âgées quand elles rencontrent des problèmes graves !! Beaucoup sont empêchées de mourir et finissent leur vie allongées et grabataires !! On vous rend un « légume » avec pour consigne de le placer dans un EHPAD parce-que, bien sûr, vous ne pourrez pas vous en occuper. Avant de parler de provoquer la mort, laissons la déjà entrer quand elle frappe. Mon amis discute aujourd’hui avec l’EHPAD où est placée sa mère atteinte d’un infection grave. On parle de l’amputer à ….96 ans !! Il en est malade et ne sait pas quoi faire. Franchement ??
débat difficile…
Choix du malade, confirmation du médecin, croyances des uns…. pas simple !
Une chose est simple : la volonté dans la souffrance…