Le taux d’occupation des hôtels est remonté de « 83% ». Le président de l’Umih Paris Ile-de-France s’est félicité sur France Inter « d »une bonne fréquentation, voire supérieure à ce que l’on fait d’habitude ».
Un rebond d’activité
Ces derniers mois, de nombreux restaurateurs parisiens ont violemment critiqué l’effet repoussoir des mesures de sécurité des Jeux olympiques (grille, QR code, route barrée, rue fermée à la circulation) sur la fréquentation de leurs établissements. Enfin, en juillet, le secteur de l’hôtellerie semble connaître un regain. En effet, le taux d’occupation des hôtels parisiens et franciliens a atteint 82-83% selon Frank Delvau, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) Paris Ile-de-France. Cette annonce a été faite le lundi 29 juillet au micro de France Inter.
L’augmentation du taux d’occupation est particulièrement marquée dans le secteur haut de gamme. Cela s’explique en grande partie par les réservations effectuées par les grands sponsors pour leurs principaux clients.
Quelques inquiétudes pour la mi-aout
Cependant, malgré cette période prospère, Delvau prévoit une chute significative de l’occupation hôtelière après le 13 août, avec des prévisions tombant à environ 40%. Cette baisse est attribuée à un « phénomène d’évitement des touristes étrangers », probablement dû aux mesures de sécurité renforcées, aux perturbations engendrées par les Jeux mais aussi au creux d’activité du mois d’aout.
« L’effet JO »
Malgré ces perspectives à court terme moins optimistes, Frank Delvau reste confiant quant à l’impact positif des Jeux olympiques sur le long terme. Il fait référence au « boom » observé après les Jeux olympiques de Londres en 2012, où l’industrie hôtelière avait connu une période de prospérité dans les mois suivants l’événement. « On espère bien avoir ce même boom après les JO » de Paris, a-t-il souligné.
Cette anticipation positive repose sur l’idée que les Jeux olympiques attireront l’attention mondiale sur Paris, renforçant son image de destination touristique de premier plan. Les restaurateurs et hôteliers comptent sur cet effet d’entraînement pour compenser les pertes éventuelles subies durant la période des Jeux. En attendant, l’industrie hôtelière continue de naviguer entre les opportunités immédiates offertes par les grands événements et les défis posés par les contraintes sécuritaires et les arrivées de touristes fluctuantes.
A force d’entendre les oiseaux de mauvais augure prédire l’apocalypse il n’est pas étonnant que les plus timorés aient renoncé à venir en particulier lors de la cérémonie où les contrôles sécuritaires ont été les plus contraignants. Selon des proches vivant à Paris en ce moment c’est mieux que pendant l’année. Et au niveau sécurité en raison de la présence de nombreux policiers et gendarmes la délinquance est moindre.