Le ministère de l’Intérieur a dévoilé les chiffres autour des outrages sexistes jeudi 28 juillet, en net hausse entre 2020 et 2021. En 2020, 1 405 infractions ont été enregistrées, contre 2 300 en 2021.
Majoritairement des femmes
Les victimes sont majoritairement des femmes, dans 91 % des cas. 61 % d’entre elles ont moins de 30 ans. 23 % sont des mineurs. Quant aux auteurs, ce sont, sans surprises, « quasi-exclusivement des hommes, majeurs pour la plupart ».
Les trois quarts des infractions, soit 75 %, sont des « outrages sexistes portant atteinte à la dignité ou créant une situation intimidante, hostile ou offensante imposée à une personne ». Quant aux outrages sexistes sur mineur de moins quinze ans, on en compte 6 %. Les « outrages commis en raison de l’orientation sexuelle de la victime », s’adresse principalement aux hommes et représentent 5 % de ces outrages.
Par ailleurs, 18 % d’outrages ont eu lieu dans les transports en commun.
Encadrée par la loi du 3 août 2018
La région qui enregistre le plus d’agression est le Centre-Val-de-Loire : 7 outrages sexistes pour 100 000 habitants. L’Ile-de-France est en seconde position avec 4 infractions pour 100 000 habitants. Au contraire, les régions qui enregistrent le plus faible taux d’outrages sont la Corse et la Normandie, avec 1,5 infraction enregistrées pour 100 000 habitants.
L’infraction d’outrage sexiste est encadrée par la loi du 3 août 2018, qui renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. L’infraction est qualifiée par le fait d’”imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante”.
Depuis la promulgation de la loi, le nombre d’infractions enregistrées par les forces de sécurité ne fait qu’augmenter chaque année. On en compte, respectivement, 261 en 2018, 929 en 2019 et 1 405 en 2020. Il est puni d’une contravention de 4e classe. Il passe en 5e classe lorsqu’il est commis avec des circonstances aggravantes.
Je suis une femme dans le dernier quart de ma vie. J’ai vécu dans de grandes et petites villes, à l’étranger (dont l’Afrique) et je ne me souviens pas avoir jamais été victime d’outrages sexistes ou autres – et pourtant j’étais plutôt attractive. Des dragues parfois lourdes, parfois très drôles. En tout cas je ne me suis jamais sentie offensée. Après tout je pouvais dire non et ce non était respecté.
Ce qui m’effraie le plus ces dernières années c’est la banalisation dans la vie de tous les jours de cette violence inouïe, allant jusqu’au meurtre pour des raisons souvent inexplicables. La vie ne semble avoir plus aucune valeur et on dirait qu’il est devenu normal de se promener avec un couteau dans la poche.
Alors oui, les outrages sexistes ont augmenté, mais les outrages tout court, pour quelque raison que ce soit, aussi. Et c’est tout aussi grave et inacceptable.
Ils seraient intéressant de connaître le profil des personnes qui agressent ainsi les femmes ???
Mais bien sûr, la presse meanstrens préféra faire l’article sur l’écriture inclusive et autres bêtises du même acabit.
Alors chut, pas de vagues.
Aux hommes politiques et autres « dirigeants » de donner l’exemple en ne portant plus le « costume-cravate » que les femmes ne portent pas.
Ce n’est qu’un des aspects du problème mais plus généralement le jour où les distinctions vestimentaires auront cessé d’exister on aura progressé.
Il faut dès le plus jeune âge apprendre qu’hommes et femmes sont égaux; éduquer les enfants pour que leur comportement ne soit plus adapté en fonction du genre de la personne en face.
Le côté négatif souvent relaté dès à présent: la perte de la galanterie, qui rappelont le est une façon sexiste de se comporter !