La prison d’Arles est bloquée par des surveillants de prison, depuis jeudi 4 août, suite à l’appel de trois syndicats. Ces derniers protestent contre les procédures disciplinaires annoncées contre l’agent mis en cause dans la mort d’Yvan Colonna. Cet indépendiste corse, incarcéré pour le meurtre du préfet Érignac, avait été tué en prison le 2 mars. Agressé dans la salle de sport de la maison centrale par Franck Elong Abé, 36 ans, qui purgeait plusieurs peines. Colonna est mort des suites de ses blessures.
Un rapport à charge
C’est la Première ministre, Élisabeth Borne, qui a annoncé jeudi dernier « le déclenchement de procédures disciplinaires” à l’encontre de l’ex-directrice de la prison et d’un surveillant, après la remise du rapport de l’Inspection générale de la Justice sur l’assassinat d’Yvan Colonna. Depuis sa parution, le 29 juillet, ce rapport ne cesse de faire grincer des dents les syndicats de la pénitentiaire. Selon ce rapport, le surveillant chargé de l’aile où se trouvait Colonna, a fait preuve d’un « net défaut de vigilance » en restant « sans aucun motif éloigné » du lieu des faits. Ces derniers ont duré neuf minutes, d’après le rapport de l’Inspection générale de la justice.
« On a fait un rapport à charge, la lumière n’a pas été faite dans ce dossier, c’est trop facile de condamner un simple surveillant pour que d’autres échappent à la justice. Aujourd’hui, tous les agents sur le territoire se sentent concernés », d’après Thomas Forner délégué Ufap d’Arles, à l’AFP. Ce sont « des accusations scandaleuses. Je trouve que ces critiques sont très faciles de la part de personnes qui n’ont pas vu de détenus, sauf dans un documentaire », s’agace Jessy Zagari, délégué régional Force ouvrière pour la Corse et la région Paca.
Tous concernés
Devant la prison d’Arles, les surveillants brûlent palettes et pneus devant l’entrée, comme le rapporte Le Parisien. « C’est un surveillant qui a plus de trente ans de carrière. N’importe qui aurait agi comme lui à sa place », s’indigne Eddino Wojak, délégué FO de la prison. On a fait un rapport à charge, la lumière n’a pas été faite, c’est trop facile de condamner un simple surveillant pour que d’autres échappent à la justice. Aujourd’hui, tous les agents sur le territoire se sentent concernés », conclu Thomas Forner.
Il est facile de se cacher sous un pseudo et d’écrire n’importe quoi… c’est la facilité offerte par les réseaux dits « sociaux »
Un cas comme celui-ci ne devrait pas exister. QHS ou pas, on a bien vu que les 2 hommes étaient dans la même pièce non?… le contraire serait pire !!! Alors cessez de défendre l’indéfendable. Comme d’habitude on se sert les coudes et/ou on fait monter les détenus sur les toits afin de récolter des revendications. Dans le même temps, ce sont les policiers qui surveillent et prennent le relais avec l’incident qui peut survenir à la moindre occasion. Ne parlons pas de passe droit et arrangements entre surveillant et détenu hors détention. ( dixit un surveillant avec 40 ans de maison d’arrêt)
Les surveillants, le surveillant….et le bicot qui l’a assassiné?? Je n’entends aucune sanction??? Peut-être du porc à la place de son steak???
Ces sanctions sont normales. Un homme est mort…
Alors cessez de nous faire suer et retournez bosser.
Si cela ne vous convient plus changez de métier
Ce n’est pas parce qu’il était en train de purger sa peine qu’il fallait qu’il soit assassiné. Oú étaient les surveillants, et vous voulez bloquer la prison ? Bien les syndicats j’ai toujours était déçue par vous tous confondus et ça continue.
Sissy, qu’est-ce qui t’autorise à dire de telles énormités :
1 – « Ce n’est pas parce qu’il était en train de purger sa peine qu’il fallait qu’il soit assassiné »
C’est une phrase qui n’a aucun fondement ni aucun argumentaire, donc propos inutile.
2 – « Oú étaient les surveillants ». Lis l’article et tu as la réponse ! retourne peut-être en CM2.
3 – » j’ai toujours était » en effet CM2 c’est le plus haut niveau pour reprndre la progression future.
Je suis d’accord sur votre remarque mais pensez-vous que tout irait mieux s’il n’y avait pas de syndicats ?