Elle a réussi à fuir samedi soir et à prévenir la police. Une intervention rapide a permis l’arrestation de trois hommes et une femme qui ont été immédiatement placés en garde à vue.
Des suspects toujours interrogés
Les faits sont graves mais, malheureusement, fréquents. C’est le courage de cette adolescente qui a permis de mettre ses geôliers en détention. Il s’agit de trois hommes et d’une femme, âgés d’une trentaine d’années. Ces informations sont confirmées par Marie-Céline Lawrysz, procureure de la République au parquet de Compiègne, qui prévient néanmoins que « le placement en garde à vue a eu lieu ce samedi à 15h30, celle-ci peut aller jusqu’à 96 heures. Les auditions ne sont pas finies, tout est encore à vérifier ».
Il s’agit maintenant pour les enquêteurs de déterminer le rôle de chacun. On sait que l’un des hommes est le conjoint de la femme interpellée qui louait le domicile où la jeune fille était retenue contre sa volonté. L’enquête ouverte devra permettre de préciser les circonstances précises dans lesquelles a eu lieu cette affaire surtout concernant la prostitution forcée. «Les passes avaient-elles lieu dans l’appartement ou bien dans une chambre d’hôtel ? Qui en profitait financièrement ?» se demande l’un des policiers.
Concernant la jeune victime, son profil est celui qu’on retrouve le plus souvent dans ce genre d’affaires: celle d’une mineure placée en foyer, qui multiplie les fugues jusqu’à faire la mauvaise rencontre. «Il y a des systèmes de recrutement aux abords de foyers de l’Aide sociale à l’Enfance, avance Marie-Céline Lawrysz. Souvent par des prostituées qui viennent aussi de ces foyers, ça leur permet de prendre du galon. Un peu comme dans le trafic de stupéfiants, on commence en bas de l’échelle avant de monter». Arrivée à Compiègne il y a trois semaines, la jeune fille devait se prostituer dans un logement Airbnb. «Les trois hommes étaient sûrement chargés de la logistique et de la véhiculer jusqu’aux lieux de prostitution», poursuit Marie-Céline Lawrysz.
Des criminels connus des services de police
Il ne s’agit pas de jeunes des quartiers qui en seraient à leur premier essai. «Des gars archi connus de nos services, ce ne sont pas des perdreaux de l’année», explique un des enquêteurs . Ces hommes sont notamment connus pour des faits liés aux stupéfiants, des violences ou encore une agression sexuelle pour l’un d’entre eux. Les trois hommes ne sont pas originaires de Compiègne ou de l’Oise. L’un vient d’Essonne, un autre de Seine-Saint-Denis, le dernier des Hauts-de-Seine.
L’enquête est plus complexe qu’il n’y paraît car si c’est bien la victime qui a contacté la police, un témoin aurait indiqué qu’elle se prostituait depuis trois ans. «C’est à vérifier, rappelle la procureur. Cela reste une piste à creuser. Faisait-elle partie d’un réseau basé en Île-de-France ?». Ces affaires sont difficiles à élucider pour les enquêteurs car il arrive que des victimes prennent parfois la défense de leur proxénète. «Pour certaines, il y a une banalisation de la prostitution, détaille Marie-Céline Lawrysz. Elles n’emploient d’ailleurs pas ce mot, elles parlent plus d’escort, ce qui revêt un aspect plus glamour moins glauque. Elles n’ont souvent pas conscience de l’emprise et de la contrainte morale. En général, elles ne se considèrent pas comme victimes.». Ici, il va s’agir de démêler le vrai du faux sans oublier le très jeune âge de la victime.
Il faut également retrouver et arrêter les clients et les castrer physiquement !!!
Le manque où la mauvaise éducation existe dans absolument toutes les classes sociales…y compris où les 2 parents sont au foyer…Soyez en convaincus !
Suis vraiment d’accord avec l’idée que ce sont les parents, de pauvres à très riches qui sont tellement permissifs et où démissionnaires, manquants de force de volonté et de vraies attentions, d’amour, trop égoïstes, pour structurer leurs enfants et les armer pour mener leurs vies…Ces enfants manquent de bornes et de repaires, ne savent se protéger.
Avec un appareil policier et judiciaire plus strict et recentré sur les vrais problèmes on aurait moins de soucis de ce genre.
Je suis pour la peine de mort, notamment en cas de terrorisme et quand il y a certaines violences, notamment certaines exercées sur des mineurs. Ça permettrait de ne pas avoir de prisons surpeuplées et qu’un emprisonnement (de courte durée car long c’est inhumain) reste un dernier avertissement avant raccourcissement (désolé du niveau de langage).
Mais c’est tellement plus facile de sanctionner automatiquement un dangereux contrevenant qui roule à 40 dans une zone 30 quand il n’y a personne ! Plus facile également de rechercher la responsabilité des gens partout (relisez bien vos contrats d’assurance…) et de les culpabiliser que de favoriser le civisme ! S’il y avait des témoins de prostitution depuis 3 ans, comment se fait-il que cela n’ait pas été signalé ? C’est normal qu’une jeune fille se prostitue, volontairement ou non ?
Que ce passe-t’il le jour où on s’aperçoit qu’on n’a pas raccourci le bon, qu’il est innocent? Est-ce qu’on se dit : »bon tant pis, on fera mieux la prochaine fois! »
Tout est banalisé, de la pornographie au meurtre (tous les jours c’est l’école du meurtre sur l’écran) . Les programmes télévisés sont volontairement anti-éducation, afin de manipuler les plus fragiles: les enfants .
C’est mondial!
Vu: un reportage en Afrique ou des gamins a moitié nus étaient agglutinés dans une case autour d’un téléviseur, qu’est ce que cela va leur apporter ? Les vices d’un monde qui n’est pas le leur, et qui bouzille les traditions de leurs familles, de leur peuple qui devrait se développer sainement a son propre rythme. On n’a pas fini de voir défiler des hordes d’enfants de chez nous et d’ailleurs pour alimenter le commerce des êtres humains. La fin de l’esclavage n’est pas pour demain.
Aux chiottes les medias , la télé!
Très bonne réflexion. J’adhère pleinement. Néanmoins le problème ne vient pas de l’instrument mais de celui qui le possède et le dirige. La privatisation sans limites ni contraintes des « médias » par nos gouvernements donne ce résultat déplorable et destructeur de nos différentes sociétés à l’échelle mondiale.
Quand j’entend le doux euphémisme de « quartier sensible » je comprends que l’intervention de la justice est elle -même des plus sensible !!
serait-il pas plus utile de creer un ambassadeur de la jeunesse plutot qu’un pour le mouvement lgbt.Idem pour le financement
dans tous les cas, l’enfant devrait avoir un suivi scolaire évident!!!! Les « parents » qui n’en sont pas d’ailleurs!! sinon des poules pondeuses pour les mères , les « pères », des simples fadas qui tirent leur coup…!!.On devrait dès la petite enfance, et, ça commence par le jardin d’enfants, la maternelle, l’élémentaire etc …pouvoir déclencher une enquête discrète sur le sort des enfants qui peuvent souffrir de ce genre de cruauté ou de manque de repaires. Il y a des institutions sérieuses ou apprendre à vivre sans forcément faire des « grandes études », avoir une vie tout à fait normale. Alors revoir aussi toute l’éducation parentale du bas de l’échelle à la plus haute marche de l’échelle.
Vous avez bien raison, mais assez souvent ce sont les parent eux-même qui font de leurs enfants une victimes sexuelle pour arrondir la fin de mois, surtout dans les familles pauvres ou le pouvoir d’achat et en crise durable
Au lieu de faire des enfants ils n’ont qu’à relever leurs manches et aller travailler ou chercher du travail se faire aider et chercher une activité rémunérée POUR EUS et non pour leur progéniture ! C’est aux parents d’assurer la nourriture et les soins pour la famille PAS AUX ENFANTS ! En France on a beaucoup d’aides à eux d’appendre à compter et de faire en sorte que les ENFANTS ont le nécessaire éviter le superflus à commencer par le leur !