De nouveaux cas de cette maladie, qui étaient éradiquée depuis plus d’une décennie dans ces pays, ont été enregistrés à Londres et aux États-Unis au cours de l’été. Le retour de la polio inquiète les autorités sanitaires qui insistent sur la nécessité de vacciner les enfants.
La poliomyélite est une infection virale connue pour son extrême contagiosité. Elle envahit le système nerveux et provoque des symptômes semblables à ceux de la grippe (fatigue, fièvre, vomissements, douleurs dans les membres). L’Institut Pasteur indique que, chez un malade sur 200, le virus peut entraîner une paralysie irréversible, généralement dans les jambes mais aussi au niveau des membres supérieurs.
Une disparition quasi-totale depuis les années 80
Alors que l’on a observé une baisse de 99% de l’incidence mondiale depuis 1980, les autorités sanitaires de nombreux pays sont surprises par l’apparition de nouveaux cas dans différents pays. En effet, malgré l’établissement d’un plan destiné à vaincre la polio à l’échelle mondiale d’ici à 2026, plusieurs nouveaux cas ont été recensés dans des pays supposés l’avoir éradiquée. Après l’Israël en mars, le Royaume-Uni et les États-Unis ne cachent pas leur inquiétude liée à la détection de cas positifs et de traces du virus dans leurs eaux usées.
Cette pathologie, qui touche principalement les nourrissons et les jeunes enfants, et dont la transmission est exclusivement interhumaine, peut être prévenue par un schéma vaccinal efficace élaboré dès les années 1960. Dans les années 1980, le virus touchait encore des centaines de milliers d’enfants dans le monde chaque année. Grâce au programme IMEP lancé par l’OMS en 1988 (l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite), l’incidence mondiale a enregistré une baisse de 99 %.
Une maladie devenue difficile à détecter
Effectivement, quand les symptômes surviennent chez l’enfant, les parents ne pensent pas à la polio. Il n’est pas rare que les médecins eux-mêmes ne le diagnostiquent pas à la première visite. La détection du virus dans les eaux usées laissent penser qu’il y a beaucoup plus de cas que ceux repérés actuellement. En Angleterre, le virus a de nouveau été détecté en juin, dans les eaux usées d’une station d’épuration au nord-est de Londres, puis dans huit arrondissements de la capitale.
Le même constat a été réalisé dans l’État de New York. Un premier cas de poliomyélite a été détecté le 21 juillet, chez un homme de 20 ans. La forme du virus est «dérivée du vaccin», ont indiqué les autorités sanitaires. Certains pays administrent un vaccin dit VPO (oral), fabriqué à partir d’une forme affaiblie du virus. Ce vaccin a un inconvénient : il peut, en se reproduisant dans les intestins, subir des mutations le rendant à nouveau capable de déclencher la maladie. Mary T. Bassett, la commissaire à la santé de l’État de New York, a exprimé de fortes craintes concernant le nombre d’individus potentiellement touchés.
Nouvelle campagne de vaccination
Aux États-Unis, comme au Royaume-Uni, les pouvoirs publics encourage les personnes non-vaccinées à se faire immuniser. Le risque de contamination est très élevé quand on est pas protégé contre cette maladie. À côté de ces recommandations, l’agence sanitaire britannique a indiqué la mise en place d’une collaboration «étroite» avec les autorités new-yorkaises et israéliennes, pour «étudier l’origine et les liens» entre les cas recensés dans ces pays.
En France, le dernier cas de poliomyélite remonte à 1995. La Haute Autorité de santé évoquait en 2019 un taux de vaccination avoisinant les 100 % pour les moins de deux ans, et supérieur à 90 % au-delà de cet âge. Santé Publique France indique cependant qu’une «extrême vigilance reste nécessaire vis-à-vis d’une possible réintroduction de poliovirus» à la vue des nouvelles données provenant des pays cités.
Ne serait-ce pas une conséquence du « vaccin » (ARN messager) contre le covid-19 ?
Ces pseudo-vaccins diminuent l’immunité naturelle.
Cela expliquerait pourquoi les pays les + vaccinés enregistrent le + grand nombre de cas.
l’immigration incontrôlé ne serait-elle pas tout simplement la cause ?
vacciner intégralement tous les émigré serais certainement la meilleure solution
ils arrivent de pays ou malheureusement la vaccination contre cette maladie n’existe que très peu voir pas du tout
rendons leur service et a nous même avant le désastre