Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qui inclurait potentiellement une nouvelle taxe sur les sucres transformés, alimente des discussions au sein du gouvernement français.
Que dit ce projet de loi ?
Ce lundi, l’Assemblée nationale entamera les débats autour de cette proposition, visant notamment à réaliser 5 milliards d’économies en santé dans un contexte de déficit public, prévu à plus de 6 % du PIB d’ici la fin de l’année.
Le concept de taxation des sucres transformés s’inscrit dans une série de mesures de fiscalité comportementale, souvent promues par des groupes de réflexion économique, comme l’Institut Montaigne. Cette nouvelle taxe, qui viendrait s’ajouter à la taxe sur les sodas déjà existante, est perçue par certains comme un levier à la fois sanitaire et financier.
La ministre de la santé est favorable…
La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, s’est déclarée favorable à cette taxe, soulignant qu’elle serait appliquée aux produits industriels plutôt qu’aux productions artisanales, comme celles des pâtissiers. « Il ne s’agit pas de pénaliser les artisans, les pâtissiers, etc. », a-t-elle précisé dans un entretien, mettant en avant les possibles bénéfices de santé publique.
… mais celle de l’Agriculture est contre
En revanche, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a exprimé des réserves, invoquant les risques pour la compétitivité du secteur agroalimentaire. Elle a mis en garde contre les effets d’une hausse des taxes sur les entreprises françaises, déjà confrontées à une concurrence internationale soutenue. « Il ne faut pas ajouter des boulets aux pieds de nos entreprises », a-t-elle déclaré à l’agence Agra.
Une loi pour la santé ou contre la dette ?
Ce débat intervient alors que la commission des affaires sociales a adopté des amendements pour des taxes supplémentaires non seulement sur les sucres ajoutés, mais aussi sur l’alcool. Ces propositions ont suscité des réactions vives de la part des industries concernées. L’Association nationale des industries alimentaires (Ania) a exprimé ses inquiétudes, affirmant que ces taxes pourraient fragiliser davantage les entreprises, notamment les TPE et PME du secteur, déjà mises à l’épreuve par des crises économiques récentes.
Les discussions en commission sur le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025 se sont poursuivies avec l’ajout de nouvelles taxes, notamment sur les bières sucrées et alcoolisées. Cependant, malgré ces amendements, le projet global a été rejeté en commission. Les députés reprendront l’examen du texte initial la semaine prochaine en séance plénière, où de nouveaux débats et ajustements sont attendus.
Nos gouvernants sont prêts à toutes les bassesses pour tenter de récupérer un peu de pognon, mais de leur côté ils continuent à mener grand train de vie, et n’hésitent pas à partir au bout du monde dès qu’une mouche pète !!!
Exactement, bien dit, ils veulent récupérer de l’argent que d’un côté mais surtout pas toucher à leurs privilèges ses bandes d’abrutis et ils oseront se poser la question lorsqu’il y a des élections que le peuple vote des partis qui ne tiennent pas debout car le peuple en a marre et il n’a rien à perdre et tous ses abrutis ne chercheront pas à plaire au peuple mais surtout à garder leurs fonctions avec leurs privilèges, risible….
Qu’ils taxent Coca et Mac Do lourdement, ce sera déjà des obèses en moins et on ne gâchera plus le goût des jeunes pour la malbouffe. KJ’ai été horrifié cet été à Belvès de voir à la table voisine des jeunes commander des hamburgers à la place des confits de canard et de l’enchaud qui étaient à la carte…