Pourtant la question s’est posée de nombreuses fois, pour lutter contre les nombreux incendies de l’été, aurait-il fallu réintégrer les pompiers suspendus au motif qu’ils n’ont pas été vaccinés contre le coronavirus? Pour le porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), la réponse est non. Une prise de position qui lui vaut de multiples menaces sur les réseaux sociaux «depuis mardi», a-t-il indiqué à l’AFP.
Une déclaration difficile à comprendre
Les chiffres sont pourtant là: selon le ministère de l’Intérieur, la France compte environ 40 000 pompiers professionnels et 197 000 volontaires. Ce qui est très peu. Parmi eux, environ 5 000 volontaires et 200 professionnels ont refusé de se faire vacciner contre le Covid-19 et font donc l’objet d’une suspension. Une décision assumée par l’un des porte-parole de la profession, Éric Brocardi, pour qui, dans l’hebdomadaire Marianne, estimait que leur présence n’aurait pas radicalement changé la gestion des incendies de ces dernières semaines: «Le manque de personnel existait déjà avant la crise Covid. Il faut recruter massivement et créer une envie de devenir pompier volontaire. Nous aurions les mêmes lacunes si demain ces pompiers étaient réintégrés».
Dans une autre interview donnée à Nice Matin, il explique que «jusqu’ici, il y avait des commentaires mais pas de menaces directes». Depuis, sa position lui vaut d’être la cible de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux. Menacé de mort, le porte-parole des pompiers a déposé plainte et signale tous les messages haineux sur la plateforme Pharos. Mais, il a aussi reçu un «soutien énorme» de la part de ses collègues ainsi que de certains responsables politiques selon ses propres dires.
Un soutien politique bien timide
Parmi eux, le président de la région PACA Renaud Muselier (ex-LR), s’est indigné des attaques de «quelquesantivax irresponsables». «Honte à ceux qui attaquent nos pompiers en cette période d’héroïsme et de combat!», s’insurge-t-il sur Twitter, tandis que le maire de Nice Christian Estrosi dénonce «un lynchage honteux.». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est aussi saisi de l’affaire, dénonçant «des agressions insupportables».
On sait que la réintégration des personnels non vaccinés dans les corps de métiers où la vaccination est obligatoire reste un sujet clivant. Lors des débats sur le projet de loi sanitaire début juillet, plusieurs députés de différents partis l’ont réclamé et ceci contre l’avis du gouvernement. Ce dernier s’en est finalement remis à l’avis de la Haute Autorité de Santé et du Conseil scientifique, qui se sont prononcés contre. Toutefois, les motivations de ces avis restent flous et laissent perplexe une partie de la population.
Pourquoi ne pas réintégrer les pompiers non vaccines alors que ce sont les vaccinés qui peuvent être contaminants sans même le savoir ! totalement illogique sauf retrocommissions sur cette thérapie génique expérimentale jusqu’en 2023. Tous les vaccinolatres devraient déclarer leurs conflits d’intérêt !
Enfin quelqu’un de sensé. Je ne peux qu’être d’accord avec vous. Ce sont les vaccinés qui sont dangereux. Cela a été dit plusieurs fois. Ce type a mérité les menaces en ne pensant pas aux autres pompiers qui n’ont pas le droit de travailler qui ne sont pas malades. Un malade mental macroniste de plus à dégager qui ne devrait pas être pompier.