Impossibilitant l’accès aux logiciels et données stockées des patients, depuis la cyberattaque du dimanche 21 août, l’hôpital Sud Francilien fonctionne partiellement. Certains patients ont dû être renvoyés vers d’autres établissements. L’agenda du bloc opératoire est chamboulé. La situation pourrait durer trois semaines.
Retour au papier et au stylo, même si le corps médical déclare parvenir à assurer la continuité des soins aux patients déjà hospitalisés, ils font avec le concours des centres hospitaliers aux alentours pour aider à la gestion de la crise. Seules les urgences vitales sont prises en charges, l’enregistrement des nouveaux patients n’est plus possible.
La rançon de 10 millions de dollars a été demandée en anglais. Les gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques se sont vus confier l’affaire. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour intrusion dans le système informatique et tentative d’extorsion en bande organisée.
Cible choisie ou aléatoire?
L’hôpital n’est plus un lieu sacré épargné par les hackers. Mais contrairement aux États Unis, en France, les hôpitaux n’ont jamais payé et, une fois de plus, ne paieront pas la rançon. Pourtant les attaques, bien que dites « à perte », se multiplient sur le territoire depuis l’année 2019, lorsque la première tentative d’extorsion a été enregistrée au CHU de Rouen. Ainsi il devient difficile de comprendre leur répétition, dans un système qui reste inflexible aux requêtes monétaires.
Déjà affaiblis par la pandémie du COVID et faisant fréquemment référence à un manque de moyens, la priorité budgétaire des hôpitaux n’est certainement pas d’investir dans la cybersécurité. Pour faire face à la cybercriminalité dans le milieu hospitalier l’État alloue une enveloppe de 25 millions d’euros et a mis en place un réseau de 135 centres dits « opérateurs de services essentiels » devant respecter un cyber-protocole plus stricte.
Ceci se répète une fois de trop ! Que fait ce gouvernement pour eviter que nos infos personnelles ne soient volées et utilisées à notre insu ? Une fois encore rien n’est fait !!! les informaticiens qui gèrent nos infos sont ils incompétents à ce point ? Alors changez les car les plaintes vont arriver !
Ne peut-on pas traquer et trouver ces criminels et les éliminer, même dans leur pays d’origine!