Effectivement, il avait été jugé inutile au début de la pandémie mais indispensable lorsque les contaminations repartent à la hausse. Les changements de discours à répétition ont forcé Olivier Véran, ancien ministre de la Santé, à reconnaître les torts de l’exécutif sur certaines questions clés de la politique sanitaire menée en France. Dans une interview donnée au Parisien et sur Twitter, Véran a présenté ses excuses soit deux ans et demi après le début de la pandémie en France. «Une partie de l’opinion nous a reproché d’avoir sciemment menti sur les masques, pour cacher la pénurie. Ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que, sur les masques, nous nous sommes trompés, ni plus ni moins. Nous, l’Organisation mondiale de la Santé, les autorités sanitaires internationales. De bonne foi, certes, mais nous nous sommes trompés».
Sur France Inter, lundi 1er septembre, il ajoutera: «En février, en mars et en avril 2020, toutes les recommandations de l’OMS, des comités scientifiques internationaux, écrivent noir sur blanc que le port du masque en population générale n’est pas utile contre le Covid […] En suivant des recommandations scientifiques, en disant aux Français qu’il ne fallait pas porter de masque en population, nous avions tort.»
Au début de la pandémie, le masque n’était pas recommandé
Il est vrai qu’au 4 mars 2020, il y avait très peu d’infections et on comptait 4 décès liés au virus. Sur France inter, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, expliquera qu’on ne doit pas acheter de masques. Elle ajoutera «Il faut vraiment qu’il y ait un contact qui soit prolongé avec quelqu’un, et une transmission par gouttelettes. C’est aussi la raison pour laquelle tout le monde ne portera pas de masque en France». Jérôme Salomon, directeur général de la santé, relayait alors sur BFM que «les masques n’ont aucun intérêt pour le grand public». Édouard Philippe, alors Premier ministre, renchérit quelques jours après: «Le port du masque, en population dans la rue, ça ne sert à rien. Et ça a même un inconvénient : ça prive parfois de masques ceux qui en ont véritablement besoin».
Puis le masque est devenu obligatoire
Si on détaille la chronologie des faits, on voit que le 31 mars, Macron explique que la France sera en capacité de produire «15 millions de masques par semaine» et qu’elle allait également en recevoir depuis la Chine. Le 28 avril, Édouard Philippe annonce son «plan de déconfinement» et informe que le port du masque dans les espaces publics était désormais préférable. Le masque est cependant obligatoire dans les transports en commun,les taxis et les VTC.
Mais, de son côté, l’OMS ne recommande pas le port du masque obligatoire pour le grand public. Elle durcit finalement sa position en juin 2020. En France, l’exécutif finit par l’imposer dans les commerces et autres lieux publics à la fin du mois de juillet. Au milieu du mois d’août, le gouvernement donne la main aux préfectures pour l’imposer dans les espaces publics. Il sera obligatoire partout et pour tous, y compris les jeunes enfants, peu de temps après.
Il y à un gros soucis avec l’actuel et la prédécesseur du ministère de la santé, tout les deux la prédécesseur de la ministre de santé et véran, ont joué avec la santé des français avec cette histoire de masque reconnaitre qu’on à fait de telle erreurs prouvent que le ministère de la santé est d’une incompétence, à faire peur comment peut-on jouer avec ce problème et s’excusez après, et dire qu’on en à encore pour 4 ans et demi, » au secour «
Le masque ne servait à rien et pouvait même être très dangereux.
La preuve : la France n’en avait pas en réserve ( ! )
Le très dévoué Lionel Tanguy s’en souvient-il ?
Si on part du principe que les masques protègent le public, et qu’au début de l’épidémie de covid, alors qu’il y avait peu de morts, on aurait dû porter des masques, alors chaque hiver le port des masques devrait être obligatoire dans les lieux confinés pour protéger la population de la grippe.
Pas sûr que ceux qui critiquent le gouvernement pour ne pas avoir imposé les masques au début de l’épidémie de covid, ou chaque saison de grippe, soutiennent le port du masque si le gouvernement le décrétait. Ils monteraient sans doute au créneau pour dénoncer une restriction de nos libertés, une infantilisation du peuple ou un gaspillage de l’argent public!
La gestion de la crise consistait à éviter la saturation des hopitaux, trouver un équilibre entre nombre de malades hospitalisés et non paralysie de l’économie. Atteindre l’immunité collective par une mise en contact progressive de la population avec le virus, soigner les malades en attendant un vaccin. Une fois les vaccins disponibles, lever les restrictions!
En fonction des moyens hospitaliers réguler la circulation du virus par plus ou moins de mesures restrictives. Mais quel parti d’opposition pourrait admettre cela; quelle belle occasion pour eux de critiquer un gouvernement quand on ne propose aucune solution!
A une époque les ministres incompétents étaient débarqués du gouvernement !
Mais ça c’était avant !!!
D’un autre côté si l’on appliquait encore cette règle il ne resterai pas grand monde au gouvernement !!