Des oppositions de toutes parts
L’entourage du Président cherche à rassurer après les déclarations de ce week-end, assurant que Macron veut redonner son cap même s’il confie les modalités au gouvernement. Et tant pis pour les confrontations qui s’enchaînent y compris chez ses alliés. Bayrou, aussi chargé du Conseil national de la refondation a, en effet, dit son opposition contre un « passage en force » sur la réforme, dans un entretien au Parisien. À savoir un passage via le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. « Cette réforme ne peut se faire au détour d’un amendement », a répété François Bayrou rappelant qu’elle est selon lui « vitale mais doit se faire dans la concertation », a-t-il insisté lors du Grand Rendez-Vous Europe1/LesEchos/CNews.
Même son de cloche côté syndicats: La CFDT « s’opposera par tous les moyens à une réforme des retraites qui passerait par un amendement au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), y compris en quittant la table des discussions du Conseil national de la refondation », a affirmé dimanche son secrétaire général Laurent Berger. «(S’)il y a un amendement dans le PLFSS sur les retraites, la CFDT, de facto, elle sort du CNR et des discussions sur tous les sujets», a mis en garde le syndicaliste sur France Inter. Et il ajoute « oui, nous sortirons parce qu’il y aura déloyauté ».
Le gouvernement et le parti en démineurs
Pourtant, Stéphane Séjourné, secrétaire général du nouveau parti présidentiel Renaissance, a déclaré sur RTL que «personne ne veut passer en force». Au sein du gouvernement et de la majorité, on tente en effet de minimiser la sortie de François Bayrou: «Il a sa liberté de parole, son côté poil à gratter» explique une source gouvernementale, tout en lui reconnaissant «d’avoir raison sur le CNR. Cela risque de tuer l’initiative. Qui va revenir autour de la table ?».
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, n’a pas exclu une mesure dans le PLFSS en octobre. Selon lui, le passage de la mesure à l’Assemblée, «ça peut être en octobre, comme ça peut être au printemps. […] cela fait partie des procédures possibles». Il a ajouté vouloir réserver la «primeur de l’information» aux partenaires sociaux. «L’objectif, c’est que les premiers éléments de la réforme puissent être mis en œuvre courant 2023 parce que nous avons une urgence à agir et surtout à équilibrer le système».
Pourquoi dans le service publique les retraites sont plus importantes que le privé et en travaillant moins c’est là qu’il faut rétablir l’erreur qui dure
Dans l’ordre d’urgence, voici ce qui me semble à faire :
1 – laisser la gestion de l’AGIRC-ARRCO aux personnes compétentes issues du secteur privé exclusivement ; les syndicats n’ont pas à s’ingérer dans cette gestion.
2 – Laisser cette caisse du privé continuer sa tâche, ainsi que la CARSAT dans son domaine, et non pas l’URSSAF, qui n’a pas les compétences dans ce domaine.
3 – s’assurer que l’opinion publique soutient le projet de réforme des retraites. Donc de la pédagogie, une ligne de conduite claire et respectée du Gouvernement, une véritable équité (à contribution égale, pension égale).
4 – supprimer le financement des régimes spéciaux par les caisses de retraite du secteur privé. Si ces régimes d’exception veulent être pérennisés, que leurs défenseurs trouvent leurs propres financements.
Avec ces mesures, l’équilibre sera beaucoup plus facile à trouver.
Avant de réformer les retraites sur de dos des cotisants ou de ceux ayant cotisés il serait nécessaire de faire le ménage, de supprimer les retraites indues en France et à l’étranger et de ne pas donner de retraites a ceux qui débarquent et qui n’ont jamais cotisés.
je travaille depuis l age de 16 ans j ai pris ma retraite a 60 ans et 9 mois et 164 trimestre comme c etait le cas il y a 9ans on m a donné 700 euros et a ce jour je travaille toujours a 70 ans ou est la promesse de mr macron de passer les retraites a 1100 euros
Pourquoi l’appeler « Mister » Macron?? Il est anglais ou vous ne savez pas écrire seulement Monsieur en abrégé en bon français????!
Erreur largement répondue d’abréger Monsieur par Mr.
Voila plus de 20 ans qu’on parle de la réforme des retraites, car tout être de bon sens sait que le régime par répartition est une pyramide de Ponzi: les premiers rentrants sont payés par les suivants!
Tant que le nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités était élevé tout allait bien. Puis le rapport a conmmencé à décroitre, alors pour éviter de prendre des décisions on à augmenté les taux de cotisations qui sont désormais à un plafond difficilement dépassable. Alors, on tente de réduire les revalorisations des retraites, la aussi on atteint les limites; alors on parle de repousser l’âge de départ…bref des mesurettes inefficaces pour tergiverser à prendre les vraies mesures: la retraite par capitalisation!
désolé nous sommes en France pas chez les anglo-saxons