Dans un communiqué, elle ajoute que « dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, l’abattage des animaux présents dans l’élevage sera réalisé dans les plus brefs délais ». Toutefois, il a été précisé que l’éleveur serait indemnisé.
Une circulation active de la Grippe aviaire
Pour éviter tout risque de propagation du virus, une zone de protection de 3 kilomètres et une zone de surveillance de 10 kilomètres autour de l’exploitation ont été instaurées depuis samedi. Dans ces zones, les oiseaux de basse-cour doivent être mis à l’abri. La chasse aux gibiers d’eau et à plumes y est interdite. La préfecture a prévenu que « le virus de l’influenza aviaire circule activement parmi les oiseaux sauvages et sa diffusion aux volailles domestiques peut avoir des conséquences économiques et sanitaires importantes pour la filière avicole ».
Selon les données officielles fournies par les services de l’État, en France, le niveau de risque est classé comme «négligeable». Mais, à la fin de l’été, la situation était inédite à de nombreux égards. Sur les littoraux européens, une mortalité nouvelle a été constatée en juillet-août chez des oiseaux marins (mouettes, goélands, fous de Bassan) mais aussi à l’intérieur des terres, parmi des oiseaux terrestres, comme les hérons. Les analyses ont confirmé que ces volatiles étaient bien infectés par le virus de la grippe A(H5N1).
Le virus est persistant chez les oiseaux sauvages
Des zones jusque-là relativement épargnées, comme la Bretagne, sont désormais très exposées, avec un risque élevé du fait de la densité des exploitations. Jusqu’en 2021, c’étaient les migrations hivernales de l’hémisphère Nord vers le Sud qui transportaient les virus aviaires. Cette fois, des espèces sédentaires sont contaminées et provoquent des infections dans les élevages en dehors de la saison des migrations. De plus, loin de se cantonner aux palmipèdes, hôtes classiques des virus aviaires, la lignée de H5N1 qui circule cette année touche toutes les espèces avicoles : dindes, poulets de chair, coqs. Le phénomène ne connaît pas de frontières. Aux États-Unis, 45 millions de volailles ont été infectées depuis janvier, contre 46 millions en Europe dont 19,2 millions en France.
Les observations estivales ont confirmé une persistance du virus dans cette faune. Établi à la fin de juin, le dernier bilan à propos de l’influenza aviaire de l’Autorité européenne de sécurité des aliments se concluait par une alerte : le virus H5N1 «pourrait être devenu endémique dans les populations d’oiseaux sauvages en Europe».
Céré-la-Ronde se situe dans le département de l’Indre-et-Loire (37), en région Centre-Val de Loire.
La nouvelle Aquitaine avait déjà ce genre de problème, il y 2 mois !
Ce qui veut dire que l’épidémie continue de progresser !
mode humour noir:
pourquoi ne’a-t-on pas fait cela dès le début avec les gens infecté par la covid?
la pandémie n’aurais jamais eu lieu
quoique, vu l’inefficacité du procédé sur les volailles , j’ai un doute
Une solution puisque abattage de masse et la faillite des exploitations agricoles est plus rentable que de trouver un remède à cette maladie, éradiquons totalement la volaille en Europe de l’Ouest et importons toute notre consommation aviaire des pays de de l’est ou d’Asie qui semblent miraculeusement ne pas être survolés par les oiseaux migrateurs infectés