L’auteure de la proposition de loi, Mélanie Vogel, a réagi en expliquant que «la majorité sénatoriale a fait le choix de s’inscrire contre la volonté de 81 % des Françaises et des Français». Toutefois, elle ajoutera que «cette bataille n’est pas terminée. Elle commence à peine».
Une grande majorité des élus pour la réforme
Au Palais Bourbon, les macronistes veulent porter leur texte le 9 novembre en commission des Lois et la semaine du 28 novembre dans l’hémicycle. Deux propositions de loi constitutionnelles similaires sont dans les tuyaux à l’Assemblée nationale, à l’initiative de l’alliance de gauche Nupes et du groupe de la majorité présidentielle Renaissance. Pour le ministre de la Justice, inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG «aurait la force du symbole». Il a assuré que «le gouvernement répondra présent pour soutenir chacune des initiatives parlementaires nombreuses en la matière». Mélanie Vogel, sénatrice EELV, a poursuivi «Préférons-nous une société où le droit à l’avortement est protégé au sommet de notre hiérarchie des normes ou une société où une simple loi peut le défaire?».
La rapporteure LR Agnès Canayer a fait valoir qu’«aujourd’hui ces droits sont pleinement protégés par le droit positif» et qu’il n’y avait «pas lieu d’importer en France un débat lié à la culture américaine». Le centriste Loïc Hervé a ssuré que «le risque politique en France en 2022 n’existe pas et c’est tant mieux». Muriel Jourda (LR) a insisté «ici nous ne sommes pas des militants, nous faisons la loi et ce serait à l’évidence une mauvaise loi».
Des débats stériles plus proches des américains que des français
Le texte a trouvé des soutiens sur les bancs de la majorité sénatoriale. 15 centristes ont voté en sa faveur, dont la présidente de la délégation aux Droits des femmes Annick Billon, la rapporteure du budget de la Sécu Elisabeth Doineau, le questeur Vincent Capo-Canellas, la vice-présidente Valérie Létard ou le président de la commission de l’Aménagement du territoire. Deux élus LR ont également voté pour et six se sont abstenus. Pour le sénateur Reconquête Stéphane Ravier, qui a défendu une motion de procédure visant au rejet d’emblée du texte, ces débats font «perdre un temps précieux». «Un texte dangereux, inutile, qui permet à ses auteurs de l’agitprop », a-t-il dit, fustigeant des «attaques envers la vie».
Grâce à la droite rabougrie la Macronie passe pour une force politique progressiste.
Qu’est-ce qu’on dit ?
On dit merci !
Grâce à cette droite – cassoulet sénatoriale la Macronie carottes- râpées bio paraît progressiste.
Qu’est-ce qu’on dit ?
On dit » Merci ! «
Ceux là mêmes étaient pour la peine de mort il n’y a pas si longtemps et insultaient Badinter et Simone Weil.
comment voulez – vous que cette bande majoritaire de croulants bien assis dans des fauteuils confortables pratiquement à vie pour certains puissent comprendre l’importance d’inscrire cette loi dans la constitution bien que je soie sure que dans leur famille au moins un membre a dû affronter cette épreuve .. mais peut-être qu’ils ne l’ont pas su étant donné leur s opinions rétrogrades en la matière on ne les a pas mis au courant ou bien ils l’étaient mais ils l’ont oublié……..