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Dès son arrivée au pouvoir, tous les éléments étaient contre elle. Mais, malgré les critiques, elle n’aura rien tenté pour revoir ses positions. Son obstination lui aura coûté sa place. Truss a donc annoncé jeudi 20 octobre sa démission, après à peine six semaines au pouvoir qui ont ressemblé à une descente aux enfers. Elle a déclaré que «Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur». Elle devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.
Le nouveau premier ministre britannique sera désigné d’ici au vendredi 28 octobre par le Parti conservateur au pouvoir, a annoncé jeudi un responsable de la majorité, Graham Brady. «Il sera possible de conduire un scrutin et de conclure une élection d’ici au vendredi 28 octobre», a déclaré à la presse Graham Brady alors que le processus de sélection de LizTruss, par les 170.000 adhérents du parti au pouvoir, avait pris deux mois après le départ de Boris Johnson.
De nombreux leaders politiques appellent à de nouvelles élections
Si, a priori, un nouveau Premier ministre doit être désigné d’ici le 28 octobre, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des élections. Ainsi, le premier ministre gallois, Mark Drakeford, a dénoncé «l’échec complet et total du gouvernement», sur son compte Twitter. «Tout le monde dans ce pays doit désormais en payer le prix, a-t-il ajouté. La profonde division au sein du gouvernement britannique signifie que tout successeur sera confronté aux mêmes défis. L’organisation d’une élection est désormais la seule voie à suivre pour le pays.»
De même, La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a réagi à la démission de Liz Truss, qualifiant la situation de «pagaille totale». «C’est au-delà de l’hyperbole et de la parodie», a-t-elle dénoncé sur Twitter. «La réalité c’est que les gens ordinaires en payent le prix. Les intérêts du parti conservateur ne devraient concerner personne aujourd’hui. Organiser une élection générale est désormais un impératif démocratique».
Cette démission entraîne aussi la question du Brexit et ses conséquences. Ainsi, Mary Lou McDonald, la présidente du Sinn Féin, le parti républicain d’Irlande du Nord, n’hésite pas à parler de «45 jours de chaos et de dysfonctionnement». Et d’ajouter, «Le Sinn Féin est prêt à former aujourd’hui un exécutif [en Irlande du Nord NDLR] qui mettra de l’argent dans les poches des gens pour faire face à la crise du coût de la vie et commencer à réparer les services de santé. Le nouveau premier ministre britannique doit veiller à ce que le protocole continue de créer des emplois et des investissements en protégeant nos entreprises des conséquences du Brexit».
Toutefois, La Constitution britannique n’impose pas la mise en place d’élections en cas de démission du chef du gouvernement mais d’un remplacement au sein de son parti.
Le Brexit a été une catastrophe pour Le peuple anglais.
Ou en sont ils du remboursement de la dette vis à vis des 27?
Les anglais vont ils vouloir revenir? espérons que non car ça couterait chère à l’Union Européenne qui n’est déjà pas au meilleur de sa forme.
déjà la dette envers les 27, c’est dans ta tête l’ami thierry, Les anglais avaient déjà été réticents à l’europe et ils étaient rentrés avec LEURS CONDITIONS qu’ils avaient imposées à tes 27 culsnonbénis….Alors, tu ne dois pas te poser la question pourquoi devrait il rembourser une dette qu’ils n’ont pas!!!!!Quant à lUE c’est une diarrhée énorme qui ne faiblit pas…et qui va en CREVER