La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a explicitement dit que «chaque euro, chaque dollar, chaque livre, chaque yen investi en Ukraine est aussi un investissement dans les valeurs démocratiques du monde entier». Il faut bien justifier ce sommet international consacré à ce chantier colossal qu’elle coorganisait avec le chancelier Olaf Scholz.
Quand la guerre prend la forme d’un marché boursier
Si la Banque mondiale a chiffré les besoins pour la reconstruction à 350 milliards d’euros, le chef du gouvernement ukrainien, Denys Chmyhal, évoque plutôt 758 milliards d’euros. Mais ce dernier souligne aussi que l’Ukraine a besoin à court terme de 17 milliards d’euros pour survivre et éviter «un tsunami migratoire» après les destructions infligées par Moscou sur ses infrastructures. La ministre ukrainienne de l’Économie, Ioulia Svyrydenko, anticipe une baisse du PIB de 37 % cette année et un bond de 30 % de l’inflation.
Si von der Leyen a promis une aide de 1,5 milliard d’euros par mois l’an prochain, soit 18 milliards en un an, le président ukrainien Zelensky pensait à une autre source de financement. Il accueillait en parallèle mardi pour la première fois à Kiev le président allemand Frank-Walter Steinmeier et a appelé la communauté internationale à utiliser les avoirs russes gelés d’un montant de 300 à 500 milliards de dollars. «Nous y travaillons mais les conditions légales doivent encore être établies», a souligné Ursula von der Leyen.
Des investissements sur des décennies
Selon Olaf Scholz, mais « même dans quinze ans, l’Ukraine devra pouvoir compter sur des mécanismes de financement solides », a-t-il prévenu. « Il s’agit de créer un nouveau plan Marshall pour le XXIe siècle, c’est une tâche générationnelle qui va durer des décennies », a souligné le chancelier. Par conséquent, l’aide internationale qui afflue doit être pérennisée et structurée. Denys Chmyhal, quant à lui, plaide pour une plateforme de financement sur le modèle du format Ramstein pour la fourniture de matériel militaire, qu’il espère opérationnelle dès la fin de l’année. Toute la question est cependant de savoir s’il s’agira de dons ou de prêts. A qui reviendra par ailleurs la gestion de cette manne? Le chancelier allemand a souligné «lorsque nous reconstruisons l’Ukraine, nous le faisons en gardant à l’esprit l’objectif de voir le pays devenir membre de l’Union européenne».
L’UE n’a qu’une peur et cela ne concerne pas ni les victimes ukrainiennes ni les conséquences sur les peuples européens. Elle ne voudrait pas voir les États-Unis s’emparer des marchés de la reconstruction alors que Washington est le plus gros donateur de l’Ukraine. Par conséquent, l’adhésion de ce pays à l’Union européenne semble être déjà ratifiée. Tant pis si cela pousse les frontière de l’Europe devant celle de la Russie avec toutes les conséquences que cela entraînera.
La reconstruction de l’Ukraine nécessitera de nombreuses années vu les énormes dégâts causés par l’agression russe. Comme je l’ai déjà dit, une fois que la Russie récupérera effectivement les régions qui ont voté pour leur rattachement et que l’Ukraine aura reconnu de manière démocratique le choix des populations concernées dont rien ne prouve que leur vote ait été contraint, sans considérer cela comme une défaite, un accord de paix devra être conclu entre les deux belligérants.
Quant aux énormes réparations de dégâts causés par la Russie, c’est d’abord à elle en premier à apporter une large contribution pour rétablir la situation ex ante. D’autres États pourront bien entendu apporter leur appui, mais pour l’Union européenne en tant qu’institution, il faudra attendre que l’Ukraine soit formellement intégrée. Cela risque d’ailleurs de créer un sérieux problème avec la Russie qui ne présage rien de bon tant qu’elle est gouvernée à l’heure actuelle.
C’est encore une situation très fragile d’insécurité qui est devant nous.
En Ukraine suite au vote les ukrainiens du Dombass on dit Oui pour être Russe mais l’ONU refuse ce résultat !!!
Pouvez-vous me faire la différence entre un Ukrainien pro Russe et un Ukrainien pro Zelensky ??
Mme Ursula von der Leyen. À vous croire. Il faudrait soutenir une Armée Néonazi SS Ukrainiens au ordre de Zelensky et des Américains. !!!! Je pense qu’il faudrait commencer par faire la part des choses. J’ai travaillé avec des Ukrainiens. La corruption est toujours présente elle a tout simplement changé de mains !!