Alors que l’ancienne équipe de l’OPH est visée par douze plaintes pour diverses malversations, un représentant de l’office HLM a été grièvement blessé aux jambes, mardi 25 octobre, par deux individus encagoulés.
Une technique de mafieux
Le directeur adjoint de l’OPH de Bobigny quittait les bureaux, mardi 25 octobre, en début de soirée. C’est là que deux hommes, portant des cagoules et armés, l’ont agressé. Ils l’attendaient au pied de l’immeuble. Ils l’ont roué de coup avec un club de golf ou une batte de base-ball. L’homme, âgé de 59 ans, est gravement blessé. « C’est un geste d’une extrême lâcheté et d’une violence inouïe », dénoncent le conseil d’administration, la direction et le personnel de l’OPH, dans un communiqué.
« Il était attendu », soutient un des employés. Ses collègues ont entendu ses cris. Quand ils arrivent sur place, ils le trouvent gisant au sol, en état de choc. Une de ses rotules a explosé sou la violence des coups. « Un cap a été franchi dans la violence, c’est une jambisation », d’après Mohamed Aïssani, élu PCF, à Bobigny et président de l’OPH municipal. On parle de cette technique, pour faire référence à celle employée par les mafieux italiens, pour intimider leurs adversaires. « On ne vient pas au travail pour se faire taper dessus. Nous sommes au service du public », s’indigne Nadia Giunta, déléguée syndicale CGT à l’OPH, auprès du Parisien.
Détournement de fonds publics
Une question se pose. L’agression a-t-elle un lien avec les la série de plaintes déposées contre l’OPH ? Depuis 2017, le groupe est visé par une enquête préliminaire, du Parquet National Financier, pour détournement de fonds publics. De nombreuses irrégularités dans la passation de marchés publics sous l’ancienne majorité UDI, selon un rapport de l’ANCOLS, le gendarme des HLM. La nouvelle direction communiste a déposé une série de plaintes. L’OPH vit depuis une reprise en main sévère, avec une augmentation des loyers et une réduction du personnel.
« Cette agression intervient dans un contexte où se déroulent plusieurs enquêtes judiciaires portant sur la gestion de l’ancienne équipe de direction », conclut même Abdel Sadi (PCF), le maire de Bobigny. Une plainte a été déposée à la fois de la part de la victime et de la ville. L’OPH dispose d’un parc de près de 4 000 logements dans la ville-préfecture de Seine-Saint-Denis. Quant aux deux agresseurs, ils n’ont pas été interpellés, ni identifiés pour le moment et sont activement recherchés.
Un sérieux ménage est à faire face à la corruption, aux injustices, à la violence dans une société de plus en plus gagnée par les extrêmes. Tout doit être fait pour retrouver les coupables aux méthodes de mafiosos et les traduire en justice pour leur appliquer la loi dans toute sa sévérité. Ne rien lâcher.
les agressions, le trafique de drogues et autres délinquances c’est toujours la même région vac les mêmes individus qui paraissent soutenus et protégés par les élus….. et nous con-citoyens lambdas nous payons la protection sociale dite solidaire…..sic