Bompard préfère parler d’un «renouvellement» plutôt que d’une «purge». Il nous avait pourtant semblé que «la démocratie, c’était lui», parlant de Mélenchon. Cependant, comme dans les dictatures les plus dures, la nomination des membres de la nouvelle direction du parti s’est faite sans consultation ni vote des militants ni même des cadres de LFI.
Des élus historiques évincés sans préavis
En effet, la désignation de la nouvelle direction de La France insoumise révolte plusieurs figures comme Clémentine Autain, François Ruffin ou, encore plus étonnant, Raquel Garrido, qui pointent l’absence de démocratie interne. Manifestement, ils semblent tous découvrir de quoi il s’agit aujourd’hui. Néanmoins, ces critiques ont été balayées par Mélenchon d’un revers de la main. Dans la nouvelle direction du mouvement annoncée ce week-end, composée de 21 cadres et qui va être diriger officiellement par Bompard dans l’ombre du chef suprême, ne figurent pas les députés Clémentine Autain, Eric Coquerel, Alexis Corbière, François Ruffin, ni même Raquel Garrido. Il s’agit pourtant des cinq insoumis les plus médiatiques et populaires. Sans parler de Coquerel qui préside la prestigieuse commission des Finances à l’Assemblée nationale.
Comme dans toute dictature, on a sorti ceux qui critiquaient le régime en place
LFI est une construction politique réalisée par Mélenchon pour Mélenchon. Elle n’a pas d’autre but que de le servir et de lui donner une aura médiatique et politique en toutes circonstances. Le fait qu’il n’ait plus aucun mandat électif passe encore mais son soutien affiché et ses déclarations en faveurs de Quatennens sont mal passés. Des voix se sont élevées non pas pour critiquer ouvertement la parole du maître mais pour relativiser ses propos ou demander le retrait du député du Nord après qu’il ait reconnu des violences physiques à l’encontre de son épouse. Il n’en fallait pas plus pour faire des exemples de ceux qui ont osé défié Mélenchon. À l’inverse, ceux qui se sont tus comme Antoine Léaument, Manon Aubry, Marina Mesure, Paul Vannier ont été gracieusement récompensés.
La France Insoumise, comme le nom de ce parti l’indique ne respecte pas les principes démocratiques qui régissent la vie politique en France. Par essence même, elle est basée sur le principe de la désobéissance civique, puisqu’elle ne reconnait pas les résultats des urnes!
Alors c’est d’un plus grand comique que de voir en interne, ses membres parler de démocratie!
Mélenchon avait déjà montré son vrai visage lors des élections d’avril 22; en refusant de s’entendre avec le RN et des partis similaires il a favorisé la réélection d’un président pourtant pas plébiscité par une majorité de français(e)s – un dictateur selon cette définition numérique là.
Pas étonnant donc que M. Mélenchon se comporte à son tour comme un dictateur. Je le regrette beaucoup car initialement, et bien qu’ayant des racines politiques différentes des siennes, je pensais que c’était un homme bien, notamment quand il a critiqué la gestion de la crise dite sanitaire et toutes les actions liberticides du gouvernement Macron.
Ma sympathie reste à François Ruffin et des gens similaires. Toujours avec la différence de racines politiques et de chemin d’analyse nous sommes souvent d’accord sur les problèmes et sur une partie des solutions possibles.
Bonjour, à priori vous confirmez l’idée que « les extrèmes se rejoignent » Pour notre pays lfi et rn sont effectivement des partis très dangereux qui fonctionnent avec le buzz et la haine. leurs implosions sont souhaitables.
Au moins ce sont des gens plus faciles à comprendre et à contrôler que le parti actuellement en place.
Je vous invite à effectuer un parallèle avec la catalyse chimique: quand on ne peut pas avoir un chemin direct vers la liberté un intermédiaire réactionnel peut être utile 😉