Les crises sociales se sont enchaînées sans relâche durant 2022 et il n’y a eu aucune trêve. Au contraire! L’inflation se poursuit et s’étend même au secteur de l’eau, les ristournes à la pompe sont terminées et la réforme des retraites agit comme un catalyseur auprès de tous les syndicats. Les réseaux s’enflamment et un appel à manifester est lancé pour le 7 janvier à Paris.
Le contexte social est de leur côté
Ce n’est pas la première fois qu’on parle d’une renaissance de ce mouvement. Si sa plus grande force est l’actualité politique et social, sa plus grande faiblesse est de ne s’être jamais structuré. Il réunit trop de mouvements différents de l’extrême droite à l’extrême gauche, des plus jeunes au seniors, des revendications qui sont hétérogènes et protéiformes. Daniel Mouchard, spécialiste des mouvements sociaux et professeur de science politique à l’Université Sorbonne-Nouvelle, expliquera que «le mouvement est très disparate ce qui rend les projections compliquées. Néanmoins, le contexte peut laisser présager une reprise probable. La réforme des retraites est un sujet très transversal qui, à chaque fois, suscite une forte mobilisation populaire». Pour la manifestation du 7 janvier, seulement 2000 personnes sont attendues.
Titouan Bisson, l’un des organisateurs de la manifestation, se veut confiant et rappelle qu’«on ne peut pas parler de retour car le mouvement ne s’est jamais arrêté. Il y a encore une cinquantaine de ronds-points qui sont repris tous les samedis. Les Gilets jaunes sont toujours aussi mécontents qu’en 2018 mais entre temps ce qu’il faut comprendre c’est que beaucoup sont rentrés chez eux parce qu’ils se sont fait crever les yeux». De plus, les manifestants de la première heure comptent aussi sur de nouveaux arrivants issus de la population touchée par les problématiques de pouvoir d’achat et de l’insécurité. « Il y a des gens qui rejoignent la lutte car des prises de conscience de l’urgence sociale, écologique et démocratique ont lieu tout le temps» assure Bisson.
Toujours dans l’attente du «grand soir»
Beaucoup ne croient plus à ces manifestations à l’instar d’une militante qui dira que «ce n’est pas la peine d’y aller, on voit bien qu’à chaque fois ça ne sert à rien». Il faut rappeler que les dernières luttes sociales ont marqué le retour des mouvements plus corporatistes à l’image de la grève des médecins ou des contrôleurs de train, cantonnés à des secteurs professionnels définis et hors syndicat. D’autres manifestations sont prévues notamment le 21 janvier avec les Gilets jaunes d’un côté et la France insoumise de l’autre.
Ces débiles ces gilets jaunes qui emmerdent les usagers qui ne sont pas responsables de sois disant leurs malheur ! C’est avant qu’ils devaient se mobiliser, dans les associations, les syndicats, les partis …
Quant ils étaient au boulot on les appelais déjà les jaunes, car ils ne faisaient même pas grève ! Maintenant ils veulent tout et tout de suite. Faut pas rêver, je comprend qu’il y en aïs qui s’ennuient chez eux et occuper les rond points c’est grisant, qu’ils aillent faire du bénévolat, ils manques de personnel, ça les occupera.
as tu deja fait greve un jour pour parler de la sorte ? dis toi bien que si il n’y avait pas eu les grandes greves que l’on a connues et les grevistes qui les ont faites :aujourd’hui tu n’aurais pas de conges peyes certains grevistes y ont laisse leur vie les debiles ne sont pas les gilets jaunes mais ceux qui parlent comme toi
C’est justement parce j’étais militant syndicaliste et fait beaucoup de grèves que j’ai pu m’apercevoir que dans les ronds points j’ai reconnu des gens , qui étaient dans mon entreprise et qui n’ont jamais fait grève. Maintenant ils deviennent révolutionnaires ? Les débiles, ce sont des types comme toi qui se font manipuler
Pourquoi seulement les moins de 70 ans ? Les plus vieux ont-ils seulement le droit de crever sans rien dire ?… Alors que l’espérance de vie progresse…