
Fabrice Balanche, professeur à l'Université Lyon-2 ©Capture d'écran RMC
Le 1er avril 2025, Fabrice Balanche, maître de conférences en géographie à l’Université Lyon-2, a été interrompu en plein cours par une vingtaine de militants masqués. Ces derniers l’ont contraint à quitter l’amphithéâtre sous les cris de «sioniste», «raciste» et «islamophobe».
Cette intrusion faisait suite à ses critiques concernant l’organisation d’un iftar sur le campus, qu’il considérait comme une entorse à la laïcité universitaire. L’incident a été largement relayé, suscitant l’indignation de nombreux observateurs. Devant une telle agression, la réaction de l’institution a choquée.
Une présidente sous le feu des critiques
Isabelle von Bueltzingsloewen, présidente de l’Université Lyon-2, a condamné «les faits intolérables» survenus le 1er avril. Cependant, elle a également reproché à Fabrice Balanche des «paroles affligeantes, complotistes et délétères pour l’université». Elle a notamment critiqué son utilisation du terme «premier blocage islamiste de France» pour décrire l’incident.Cette position a été perçue par certains comme un désaveu de l’enseignant agressé.
Dans un entretien rapporté par Le Point, la présidente a déclaré ne pas être étonnée que l’interruption ait visé ce collègue, en raison de ses «positionnements sur Gaza». La réaction de Mme von Bueltzingsloewen a suscité de vives critiques. François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains, a dénoncé sur X: «Un professeur est menacé, attaqué, empêché de faire cours par des militants masqués parce qu’il s’oppose aux revendications islamistes à l’université. La présidente de Lyon-2 s’en prend aujourd’hui… au professeur agressé».
Une direction de l’université ultra politisée
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le campus de Lyon-2 connaît une montée des tensions. L’interdiction de la rupture du jeûne du ramadan le 28 mars dernier a exacerbé les divisions. Fabrice Balanche, spécialiste du Moyen-Orient et professeur émérite, qui avait exprimé ses inquiétudes sur ces dérives lors d’interventions médiatiques, est devenu une cible. Le lendemain de ses déclarations, son cours a été perturbé par des militants.
Selon nos confrères du JDD, face à ces événements, le professeur a été placé sous protection fonctionnelle. Il a exprimé sa stupeur face aux propos de la présidente, déclarant: « Je ne sais pas quoi faire, les bras m’en tombent». L’affaire de l’Université Lyon-2 met en lumière les tensions croissantes au sein des établissements d’enseignement supérieur français. La réaction de la présidente face à l’agression d’un enseignant soulève des questions sur la défense de la liberté académique et la politisation des lieux d’enseignement.
Cette femme devrait être démis de ces fonctions, la politique et la religion n’ont pas leur place dans le milieu scolaire.
Ah ils sont beaux ces islamo-gauchistes contre le savoir et la connaissance !!!
Voilà leur état de droit… de tout faire !
Quand à ces étrons bien camouflés et soutenus par cette présidente… exclusion définitive des universités !
Cette femme doit démissionner ! Elle est sotte ou quoi ? Par ses propos, elle met en danger la vie de ce professeur. Politique et religion n’ont rien à faire dans le milieu scolaire. Les étudiants y sont pour étudier, pas pour jouer les caïds ; et les professeurs doivent être respectés !
Les troubles fêtes doivent être expulsés et punis ! En France, il est grand temps de rétablir l’ordre et de mettre au pas tous ces gens « venus d’ailleurs » pour déstabiliser le pays !