Une candidate contestée
C’est le moins que l’on puisse dire. Marie Buisson, secrétaire générale de la Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture, est nommée pour succéder à Philippe Martinez. Contrairement à LFI, d’autres candidats ont le droit de se présenter et les élections donneront lieu à un vote des adhérents. Le prochain congrès aura lieu fin mars et devra désigner le prochain patron du syndicat. Toutefois, Marie Buisson se veut dans la continuité de Martinez, déjà très contesté en interne. Il faut dire qu’elle incarne une ligne écologiste et féministe tandis que les branches historiques ne voit pas ce changement de cap d’un bon œil.
De plus, ses soutiens sont minoritaires. Néanmoins, deux noms émergent au cours de la réunion du 10 janvier à Montreuil: ceux de Céline Verzeletti et de Sébastien Menesplier. Tous deux sont sur une ligne beaucoup plus offensive. La première dirige la fédération de la fonction publique. Elle dira consacrer «toute son énergie à la bataille des retraites». Et d’ajouter qu’elle réserve sa position sur la future direction aux réunions préparatoires au 53e congrès. Sébastien Menesplier est un rassembleur. Il a le verbe haut et sait parler devant la foule. Il est soutenu par Laurent Brun, le secrétaire général de la Fédération des cheminots, qui ne veut pas se présenter. Ainsi, puisque deux autres candidats ont émergé, l’idée de les réunir circule au sein de la CGT, celle d’un ticket homme / femme, un secrétaire général et une porte-parole ou l’inverse.
Un autre candidat dans l’ombre
Lundi 16 janvier, les unions départementales se réunissaient dans ce but de chercher une alternative. Les unes soutiennent Verzeletti et/ou Menesplier, les autres Olivier Mateu. Le 5 décembre, le secrétaire général des Bouches-du-Rhône s’est porté officiellement candidat à la candidature. Il fait partie des plus durs, plus radical encore que Menesplier, et est soutenu par la fédération de la chimie, elle-même adhérente à la Fédération syndicale mondiale qui est marginalisée depuis l’effondrement de l’Union soviétique (car, oui, l’URSS est toujours présente chez certains de la CGT). Pour Martinez, Olivier Mateu n’est pas un candidat sérieux. Il veut juste pousser la centrale dans ses retranchements et faire croire qu’elle ne peut exister que par la violence.
Le syndicalisme est une grande conquête de la démocratie et des travailleurs tant du privé que du public. Encore faut-il qu’il soit bien exercé, qu’il se nourrisse de débats fructueux en interne comme en externe, pour éviter de n’être qu’un ballet incessant de manifestations dans les rues (et la France détient malheureusement un triste record en la matière), au détriment des citoyens ou des habitants dans le pays, en les empêchant d’aller au travail ou à des périodes clefs de la vie, accroissant ainsi la grave crise économique qui n’avait pas besoin de ces attitudes exogènes accroissant encore plus les endogènes (coûts de l’énergie, cherté de la vie locale même pour les produits de première nécessité etc.).
Il est certain que la succession de Philippe MARTINEZ, comme cela a d’ailleurs été souligné dans une réaction, n’est qu’affaire d’égos personnels, un emploi alléchant par tous les avantages qu’il apporte, et même si le président sortant est sévèrement critiqué, tout en n’oubliant pas que nombre de Cégétistes, l’ex-URSS sert toujours de référence même si son effondrement a bien perturbé les choses.
Et pour terminer comment ne pas rappeler les réflexions de COLUCHE, pourtant pas un capitaliste, mais avec un humour cinglant : La CGT n’est que « le cancer généralisé du travail », et encore le cancer évolue mais pas le syndicat, à ne pas confondre aussi avec FO, la Farce ouvrière…… .
Secrétaire général à la CGT, la place est bonne, petits fours, cadeaux en tout genre mais surtout une bonne rémunération que nous lui payons sur nos impôts, les casseurs de notre Pays sont engraissés avec notre fric.
Concernant l’âge de la retraite, aux élections vous aviez le choix car l’autre candidat ne voulait pas toucher à la retraite, les manifestants ont voté comme un seul homme pour macron et sa réforme, par peur de leurs ombres ou bêtises. Qu’ils assument maintenant.
A en croire cet article , c’est plus une guerre et manifestation d’egos plutôt qu’une défense des retraites ? Ce qui est sur , c’est que ce Martinez ne sert a rien , sinon se payer grassement !!
Comme tous les élus de France et de Navarre une seule non deux seules choses leur importe leur ego surdimensionné par le pouvoir et le fric qu ils en retirent du peuple ils s en foutent la preuve lors de la grande manifestation de jeudi le président et 10 de ses ministres dont celui de l interieur étaient en Espagne donc absolument pas ni intéressés ni préoccupés par ce qui se passait en France remarque c est normal, un petit 49.3 et tout sera rapidement réglé