Sur Telegram, le gouverneur de la région, Oleksiï Kouleba, a précisé qu’«il y a aussi 29 blessés, dont 15 enfants ». Cette dernière information peut laisser penser que le bilan risque de s’alourdir.
Kiev n’accuse pas la Russie… pour l’instant
Volodymyr Zelensky, lui aussi sur la messagerie Telegram, a déclaré connaître une «douleur indicible» à la suite de l’accident d’hélicoptère: «Aujourd’hui, une terrible tragédie s’est produite à Brovary». Il a ajouté que «la douleur est indicible. L’hélicoptère est tombé sur l’enceinte d’une école maternelle». De plus, Denys Chmygal, le Premier ministre ukrainien, a déploré «une grande perte pour le gouvernement et tout l’État» et a appelé à la «création immédiate d’un groupe spécial pour une enquête détaillée sur les circonstances du drame».
Les hommages sont venus aussi de l’étranger. Ainsi, le président du Conseil européen, Charles Michel, a exprimé ses «plus sincères condoléances» au peuple ukrainien, après la mort d’«un grand ami de l’UE». Sur Twitter, il dira: «Nous nous associons à la douleur de l’Ukraine ». Quant à Emmanuel Macron, il a déclaré mercredi être «attristé par la mort tragique» du ministre ukrainien de l’Intérieur, exprimant ses «pensées» aux victimes de l’accident.
Un transport aérien vers le cœur des combats
La présidence ukrainienne a fait savoir que l’appareil qui transportait Denys Monastyrsky, le ministre ukrainien de l’Intérieur, se rendait sur le front. Kyrylo Timochenko, le chef-adjoint du cabinet de la présidence, a déclaré lors d’une conférence de presse que «le but de ce vol (était d’aller) vers l’un des points chauds de notre pays où se déroulent les combats. Le ministre de l’Intérieur s’y rendait».