Une annonce totalement inattendue
Jeudi 19 janvier, la Première ministre de Nouvelle-Zélande a annoncé sa décision de démissionner de ses fonctions. Elle avait été élue à 36 ans et avait eu son bébé pendant son mandat. Elle s’était fait connaître par ses interventions régulières via les réseaux sociaux durant la pandémie et, surtout, pendant les confinements. De plus, elle est très appréciée par la diplomatie internationale.
Mais, les premiers surpris restent les néo-zélandais. D’autant que les prochaines élections législatives sont dans neuf mois. C’est justement durant une réunion avec les membres de son parti qu’elle a assuré ne plus avoir l’énergie suffisante pour occuper son poste. Elle leur a dit: «Je suis humaine. Nous donnons autant que nous le pouvons et aussi longtemps que nous le pouvons et puis c’est le moment. Et pour moi, ce moment est arrivé».
Une élection perdue d’avance
Accessoirement, tous les sondages la donnent perdante quelles que soient les alliances. Il lui est surtout reproché de ne pas avoir pris les bonnes mesures pour redresser l’économie du pays et face à la crise inflationniste. Cependant, il faut reconnaître qu’elle a dû faire face à deux événements inédits dans l’histoire de la Nouvelle-Zélande: la crise du Covid et l’attentat contre une mosquée de Christchurch qui avait fait 51 morts. Elle ne quitte pas la politique pour autant. Elle conserve son mandat de députée jusqu’aux élections du 14 octobre 2023. On ne sait pas cependant si elle se représentera pour conserver son siège ou si elle passera à autre chose.