Une très forte augmentation en peu de temps
En comparaison, cela représente une hausse de 27% par rapport à 2021. Toutefois, ce chiffre n’atteint pas celui de 2019 qui avait été le plus important jamais enregistré. Patrick Stefanini, qui est l’ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration, explique ainsi qu’«en 2022, les frontières étant à nouveau ouvertes, on assiste à une progression sensible du nombre du demandeurs d’asile». Pour faire le lien avec les chiffres de l’immigration, il indique que la demande d’asile est l’une des différentes formes de migration.
Autre chiffre en hausse: le taux d’acceptation de ces demandes. On l’a vu récemment dans l’actualité avec l’accueil des migrants du bateau Ocean Viking où les juges, disant être dépassés par la situation, avaient donné des autorisations à rester sur le territoire à quasiment l’ensemble des arrivants. En taux global, 29% des demandes sont acceptées, soit, là encore, un chiffre plus important qu’en 2021. Cette année-là, le ministère de l’Intérieur précise que «104 577 premières demandes (mineurs inclus) avaient été enregistrées en Guichets Uniques de Demande d’Asile (GUDA), en hausse de 28,3 %», sans pour autant atteindre le niveau de 2019 soit 138 420.
Des nationalités surreprésentées
L’Ofpra précise que quatre nationalités arrivent en tête des demandes d’asile. Ainsi, on trouve tout d’abord les ressortissants afghans avec 17.000 requêtes envoyées, suivis par les Bangladais (8.600 demandes), les Turcs (8.500 demandes) et les Géorgiens (8.100 demandes). Pour une raison qui n’a pas été expliquée, il faut savoir que la centaine de milliers d’Ukrainiens accueillis pendant le conflit avec la Russie, et dont certains sont déjà rentrés chez eux, n’a pas été comptabilisée par l’Ofpra. Patrick Stefanini a ajouté que «l’hébergement de ces personnes va empiéter sur les structures dites de droit commun, destinées à héberger des personnes de nationalité française qui sont à la rue».
A quand une véritable politique de l’immigration et une véritable régulation ?
nos gouvernants attendent ils des pogroms et autres ratonnades pour réagir et sortir du baratins ?
C’est évident, sorti du théâtre l’élu « contre » est un boulet.