Différents dispositifs permettent de ne pas exécuter sa peine en prison
Cette statistique correspond à l’utilisation des aménagements de peine mais aussi à la semi-liberté, aux placements extérieurs ou à l’usage du bracelet électronique. Ces chiffres, issus du ministère de la Justice et portant sur la période 2016-2020, indiquent, effectivement, que seulement 59 % des personnes condamnée à une peine de prison ferme vont réellement la passer en cellule.
Mais, ici, les détentions provisoires et les applications différées ne sont pas prises en compte. De plus, l’Institut pour la Justice assène que si l’on se penche sur ceux qui vont réellement en prison, le temps réel d’exécution de leur peine est passée à 62 %. C’est à dire qu’une personne qui serait condamnée à dix ans en prison ferme ne sera incarcérée au final qu’un petit peu plus de six ans au maximum.
Le manque de places en prison conforte l’idéologie de certains magistrats
Il faut savoir que le rapport pointe qu’en 2020, 8% des peines de prison prononcées, soit environ 10.000 cas, n’étaient tout simplement pas appliquées. Il peut s’agir de dossiers en cours de traitement par le juge d’application des peines ou de personnes ayant pris la fuite. Ici, l’application de la justice est confrontée aussi à l’idéologie de la part des magistrats, mais aussi à une application de la loi qui favorise les aménagements pour les peines de moins d’un ou deux ans. Enfin, c’est aussi une façon de s’adapter au manque de place de prison, le chiffre vient appuyer les reproches fait à l’institution. En octobre 2022, un sondage CSA indiquait ainsi que 81% des Français estimaient que la Justice est trop laxiste.
Il est à noter que l’Institut pour la Justice a aussi dénoncé l’ambiguïté du vocabulaire utilisé par les magistrats. Par exemple, une personne «écrouée» ne se trouve pas forcément derrière les barreaux mais seulement «prise en charge» par l’administration pénitentiaire. Ainsi, un «détenu» peut tout à fait se trouver en placement à l’extérieur ouen régime de semi-liberté. Une peine de prison, même ferme, peut donc être considérée comme exécutée même si le mis en cause est en liberté. L’IPJ pointe aussi le terme de prison à «perpétuité» qui est en réalité le plus souvent assortie de périodes de sûreté et est rarement véritablement à vie même si, paradoxalement, la France est un des derniers pays européens à la pratiquer. Enfin, l’Institut s’émeut du manque de consultation des victimes ou de leur famille quand il est question des aménagements de peine.
si seulement le laxisme n’ était que l’ apanage de la justice, il est généralisé à tout ce qui touche le vie quotidienne des Français, une grande idée des socialos leur maitre mot » pas de vague, surtout pas de vague. » on voit où ça nous mène. pauvre de nous
On se plaint aujourd’hui d’un manque d’établissements pénitentiaires !!! Il me semble qu’un certain ministre sous M. Sarkozy (M. Bédié) était chargé de mettre en œuvre la construction de nouvelles prisons !!! Ça n’a pas été fait et entre temps M. Bédié a démissionné pour une sombre affaire de détournement !!! Nous avons donc perdu près de 16 ans !!! Il faut arrêter de se plaindre !!!
Bonjour, je suis d’accord avec vous mais vous oubliez qu’après Nicolas SARKOZY il y a eu François HOLLANDE et Emmanuel MACRON et que rien n’est encore fait. Les pseudos intellectuels qui sont contre le tout répressif devraient avoir honte. Je suis de nouveau pour la peine de mort pour les assassins d’enfants et les policiers. Une condamnation à la prison à vie devrait être effective. Plus de séances de karting ou autre piscine. La famille des victimes prennent la perpétuité à vie à cause de la perte d’u être cher. La loi du talion devrait être appliqué. Je sais de quoi je parle car ma fille a été violé entre 10 et 12 ans !!!
Cela fait des années que ça dure et en effet c’est aussi idéologique …La sécurité des Français de souches …certains s’en moquent !
Une justice laxiste qui profite de mauvaises lois scélérates votées par nos députés et sénateurs