Dans un communiqué commun, s’ils ne demandent pas aux cheminots de faire grève, ils appellent «à participer aux manifestations sur tout le territoire».
Dans un contexte économique tendu, ne pas gaspiller des jours de grève
Si, mardi 7 février, la grève répond à l’appel de tous les syndicats de la SNCF, dans le cadre de la troisième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, elle sera moins dense que durant les deux journées de mobilisation précédentes. Ainsi, les cheminots prévoient de faire rouler un TGV sur deux en moyenne et trois TER sur dix, soit une légère amélioration du trafic par rapport au mouvement de mardi 31 janvier. Toutefois, conscient du danger de perdre la rue, les consignes sont différentes pour la grève du 11 février.
Ainsi, Fabien Dumas, secrétaire fédéral SUD-Rail, a déclaré: «On parle réforme des retraites et ils nous répondent durcissement du droit de grève. Ils voudraient rendre le mouvement impopulaire, donc on ne va pas leur donner ce plaisir». Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire, poursuit en disant qu’«il y a aussi un deuxième objectif : économiser des jours de grève pour les salariés, parce que là, on est sur une course de demi-fond et par sur un sprint».
Conserver le soutien des usagers
Dans de nombreux sondages et enquêtes d’opinion, un très grand nombre de voyageurs n’ont pas hésité a exprimé leur crainte face à cette nouvelle grève en pleine période de vacances scolaires. En effet, à l’exception de l’Occitanie et de l’Île-de-France, une grande partie du pays sera en effet en vacances dès vendredi soir, au premier jour de congé d’hiver pour la zone B. Les syndicats n’ont pas voulu pénaliser les usagers et d’en profiter pour dénoncer «les polémiques démagogiques sur le droit de grève» amenées, selon eux, par l’exécutif.
Les cheminots ne veulent pas pénaliser les vacanciers mais tous les trains ne rouleront pas. Une fois de plus, les syndicats prennent les Français en otages, faire grève juste pendant les vacances. Ils diront que se n’est pas de leur faute. En attendant, combien de vacanciers vont rester sur le carreau car ils n’auront pas de trains ce jour là.
Ils me font rire, la retraite à 56 ans et 60 ans maximum. Le problème est que certains n’ont pas cotisés toutes les années prévues. En plus, combien de « non Français » obtiennent la retraite et des facilités sans avoir beaucoup cotisés.
Ils y en a combien qui sont « malades » de trèèèèèèès longue durée. Ceux-là ils ne vont surement pas rouspéter.
D’autre part je ne vois pas pourquoi les cheminots perdraient de l’argent pour protéger ces petits français (pas de faute à français).