Néanmoins, dès lundi 13, les fédérations concernées ont déjà prévenu dans un communiqué conjoint que «les fédérations nationales CGT des ports et docks, des cheminots, des industries chimiques, du verre et céramique et des Mines énergie appellent à 24 heures d’arrêt de travail pour la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 16 février 2023».
Le secteur des transports sera certainement le plus touché
Comme pour les grèves précédentes, les voyageurs des TGV et des Intercités devraient être avertis du détail des horaires de leur train entre quarante-huit et vingt-quatre heures à l’avance. Tandis que pour ceux qui prennent le TER, il faudra vérifier soi-même sur le site de la SNCF. En effet, la veille du trajet aucun message par SMS ou mail ne sera envoyé,. Une page du site de la compagnie ferroviaire permet de le faire grâce au numéro du train.
En ce qui concerne les usagers des transports franciliens, tous les principaux syndicats de la RATP ont eux aussi appelé à la grève. On devrait connaître la nature des perturbations seulement mercredi 15 février. Pour rappel, lors des précédentes journées de mobilisation, de nombreuses rames avaient été supprimées et certaines lignes ne fonctionnaient que lors des heures de pointe. On attend des blocages importants sur les RER ainsi que sur les Transilien qui sont gérés par la SNCF. De plus, le ministre des Transports a prévenu les personnes devant prendre un avion à Orly. En effet, un nouveau blocage pourrait survenir dans la foulée de la grève surprise déclenchée par les contrôleurs aériens samedi dernier.
Tenter de durcir le conflit
Les syndicats, et surtout la centrale de Montreuil, ont toujours en tête un durcissement du conflit mais le mouvement commence à s’essouffler et le texte passe au vote. Les cinq fédérations précisent qu’elles «recherchent encore ensemble les conditions de l’élévation et de l’élargissement du rapport de force, notamment par la grève reconductible». Elles pointent une fois de plus du doigt «une réforme injuste et injustifiée», et notamment la mesure qu’elles estiment la plus dure qui est le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans.